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 Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ✤ Mathéo

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Debbie I. Miller

Debbie I. Miller

♂♀ Messages : 11
♂♀ Arrivé a Pittsburgh le : 03/08/2012

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MessageSujet: Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ✤ Mathéo   Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ✤ Mathéo I_icon_minitimeDim 7 Juil - 19:27

Mais la vérité, c'est que ça fait mal. Alors on ment.
ft Mathéo
Ding, ding, ding!
Je soupire et me retourne vivement pour lancer un regard noir à l'homme qui se tient en cuisines. "Si tu fais encore sonner cette chose, je la prend et te l'enfonce là où je pense tellement loin qu'on t'entendra marcher a des kilomètres à la ronde!" Le cuisinier à l'intelligence de baisser les yeux tout en me tendant une assiette pleine de nourriture absolument pas saine que j'apporte ensuite a un jeune étudiant assis là, en train de réviser distraitement. "Tiens mon chou, et tu à intérêt a tout manger! Tu aurais bien besoin de grossir un peu!" Il me regarde et sourit alors que je lui fait un clin d'oeil. Je sais ce qu'il pense: Que je suis trop maternelle. Mais c'est comme ça. Ici, a Liberty, tous les gays sont mes enfants, mes protégés. Je ne peux pas m'empêcher de veiller sur eux, parfois d'un peu trop près, c'est vrai! Je retourne ensuite vers le bar et sert une tasse de café à un petit couple qui se tient devant moi, en train de s'embrasser à pleine bouche. Je lève les yeux au ciel. "Hé, c'est un endroit respectable ici alors allez plutôt dans la backroom du Babylon pour faire vos cochonneries!" Ils se séparent et rit. Je ne peux m'empêcher de sourire alors qu'ils me remercient pour le café et me traitent gentiment de vieille prude. Moi? Prude?! Sûrement pas! Et encore moins vieille, merci bien! Je fais une bulle avec mon chewing-gum et le mâchonne distraitement en attendant que quelqu'un commande quelque chose, comme d'habitude. Ce boulot, je le fais depuis plus de trente ans maintenant et j'aime toujours autant venir, jours après jours. Le Liberty Diner est ma maison, ou du moins ma seconde maison. Soudain, j'entends une voix me héler et me demander un café: Je reconnaîtrais cette voix entre mille, pour connaitre son propriétaire depuis bien longtemps maintenant. "Un 's'il te plait Debby', ça t'arracherais ce qui te sert de couilles, Mathéo?!" Je lève les yeux vers lui et rencontre son sourire moqueur. Je soutiens son regard, attendant la politesse arriver et il roule des yeux avant de me supplier de lui servir son "foutu café". "Eh bien tu vois, ça t'as pas tué!" J'attrape une tasse et la pose devant lui ainsi que le petit pot de sucre. "Mon chou, t'as vraiment une tête horrible. Qu'est-ce qu'il se passe?" Et oui, mon instinct de mère se manifeste même avec Mathéo, alors qu'il est sûrement la personne sur terre qui aurait le moins besoin de conseils ou de soutient. Sauf que voilà, je sais lire en lui et il y a bien longtemps que j'ai percé sa carapace d'indifférence qu'il s'est forcé en grandissant. Il n'est pas qu'un connard sans coeur comme tout le monde se plait à penser: Non, Mathéo est tellement plus que ça. Ce n'est qu'un homme, comme les autres, qui contre toute attente, peut aimer et gagnerait tout à être aimé en retour. Pour l'instant, j'attends encore qu'il trouve LE garçon...Celui qui le ferait évoluer et cesser de se conduire comme un gamin irresponsable. Il trouvera un jour, j'en suis persuadée: J'ai simplement hâte de voir ce jour arriver! "Allez, raconte moi. Mauvaise soirée au Babylon?", lui demandais-je en m'accoudant au comptoir, ignorant la sonnette qui sonnait encore et toujours.
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Mathéo J. Anderson

Mathéo J. Anderson

♂♀ Messages : 126
♂♀ Arrivé a Pittsburgh le : 02/08/2012

Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ✤ Mathéo Empty
MessageSujet: Re: Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ✤ Mathéo   Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ✤ Mathéo I_icon_minitimeMer 10 Juil - 21:13

*Il est 4 heures du matin et je sors à peine du Babylon. Je sais que je me lève dans 3 heures mais je m’en fiche, mon boulot sera fait même si je passe nuit blanche. J’essaie de trouver un remplaçant pour le dernier coup que je viens de me taper mais rien de bien passionnant. Je crois que j’ai déjà dû me faire tout Pittsburgh… enfin tout… les mecs les plus canons surtout, les autres je m’en passe volontiers. Je n’ai jamais cherché à tomber amoureux, ça ne sert à rien hormis faire souffrir… Je laisse ça aux hétéros. Pour ma part, je préfère m’amuser comme je le fais, les coups d’un soir me suffisent et jamais deux fois avec le même mec. Bon j’avouerai que j’ai vu passer tellement de monde qu’à force, je ne sais plus vraiment avec qui je couche. Nicolas, mon meilleur ami, m’a déjà fait la remarque une fois, qu’il serait peut-être temps vu mon grand âge que je me calme. Je lui ai simplement répondu d’aller se faire foutre, je ne suis pas si vieux que ça ! Je n’ai que 29 ans et dans un an je mourrais parce que je n’ai aucune envie de me retrouver dans la trentaine là c’est le coup de vieux assuré ! Je préfèrerais largement me pendre plutôt que d’avoir 30 ans. Après tout, j’ai plutôt bien vécu même si mes parents sont de pauvres cons qui n’ont toujours pensé qu’à leurs tronches et ma sœur, je n’en parle même pas. Elle est juste incapable de contrôler ses mômes… Heureusement que je la vois qu’une fois tous les 36 du mois. M’enfin, hormis une famille de tarée, je n’ai pas vraiment à me plaindre n’est-ce pas ?*

*Je monte dans ma voiture et je commence à rouler, me dirigeant vers mon loft histoire de profiter des 3 heures qui me restait à faire mais je n’arrivais pas à me retirer ce blondinet de la tête. Je l’avais repéré depuis le moment même où je suis entré dans le Babylon. Pourtant, jamais un homme – ou un gamin c’était à voir – ne m’avait marqué comme ça. Je ne m’attache jamais à personne alors pourquoi lui, me resterait-il en tête ? Je secoue doucement la tête et je mets la musique à fond comme ça, je ne m’entendrais plus penser… Sauf que si je ne l’ai pas dans la tête, c’est dans la peau que je le ressens. Je n’arrive pas à oublier la douceur de sa peau quand je l’ai touché, son parfum… mais bordel, qu’est-ce qu’il m’arrive ?! Refusant d’admettre la vérité qui s’offrait à moi, je stoppe ma voiture au Woody’s, et j’entre pour me commander un double whisky et je l’avale cul-sec. Ça me monte au cerveau mais au moins je ne pense plus à rien pendant 30 secondes. Un mec me propose quelque chose de planant et je le regarde. Il est plutôt beau gosse et il semble même au garde à vous ce qui m’amuse, enfin m’amuserai si je n’étais pas à l’ouest avec le double whisky. J’accepte son truc planant, j’ai besoin d’oublier ma soirée et après l’avoir payé, je me prends une ligne. Je confirme, en quelques secondes, je me sens complètement libéré de mes problèmes mais je sens aussi autre chose que mon impression de totale liberté. Je descends mon regard vers mon pantalon et je vois une des mains du mec passer au travers, se faufiler dans mon boxer et il s’amuse avec mon sexe. Je ne fais rien, je le laisse faire mais j’apprécie… peut-être parce que je suis aussi complètement à des kilomètres d’ici. Je finis par l’embrasser et il serait prêt à s’amuser là, tout de suite mais hors de question… Je préfère avoir une chambre bien à moi pour baiser mon coup. Je l’emmène jusque ma voiture et il veut conduire mais hors de question… c’est MA voiture et il est hors de question qu’on y touche. Je monte côté conducteur et roule jusque chez moi… sans pour autant rouler de manière droite ; je crois que je dois avoir une bonne étoile ou une connerie de ce genre ce soir. Arrivés à destination, nous montons dans mon loft et là, il peut se qu’il veut de moi pour commencer… je ne lui opposerais aucune résistance. Il se déshabille, tout comme moi, et je l’entraîne dans ma chambre. Il me pousse sur le lit, grimpe sur moi et m’écarte légèrement les cuisses pour avoir libre accès à mon sexe. Si ça peut l’amuser… Tandis qu’il croit me donner du plaisir en astiquant ma queue, je regarde dehors et je n’arrive toujours pas à me retirer ce garçon de la tête. Qu’est-ce qu’il peut bien avoir de si spécial ce môme pour que je me sente ainsi ? Et surtout, j’aimerai bien savoir ce qu’il m’a fait pour que je devienne comme ça ! Trouvant que la situation a assez duré, j’attrape un préservatif, le déchire et retire le mec de mon sexe. Je lui tends le petit bout de latex qu’il me met directement et nos places s’échangent et je le pénètre sans attendre. Je n’ai pas envie d’être tendre, je veux quelque chose de brutal, quelque chose qui fasse mal et c’est ce que je fais pendant de longues minutes. J’entendais le mec crier de douleur parfois mais je n’en avais que faire, au moins ses cris couvraient mes pensées et c’était parfait. Ce n’est que 10 minutes plus tard que je considère que le supplice a assez duré et je me relâche et m’allonge aux côtés du mec. Je n’attends même pas une quelconque parole de sa part, je m’endors quasiment tout de suite. Il est 5h30 heures du matin*

*Mon réveil décide de faire des siennes à 7 heures. J’ouvre péniblement les yeux et je vois une masse assez importante à mes côtés. Je me redresse légèrement et arque un sourcil. C’est qui lui ? Il me dit que j’ai été génial hier soir… Oh ? C’est vrai… Pour oublier le blondinet, j’me suis tapé le premier mec venu… Je lui demande de dégager au plus vite et je sors du lit, toujours dans le plus simple appareil et je vais me préparer un café. Je crois que l’alcool et la drogue ne font pas réellement bon ménage. J’ai un de ces mal de crâne ! Pourtant je ne fais rien pour l’apaiser et une fois le café fini, je file sous la douche. Quelques instants plus tard, j’ai la malchance de voir le mec me rejoindre et je soupire en lui disant une nouvelle fois de dégager. Mais il ne semble pas connaitre la manière douce alors je le vire hors de la douche, je prends ses fringues que je jette hors du loft et je l’éjecte nu sur le seuil, refermant la porte derrière lui. Je l’entends gueuler, m’injurier mais je m’en moque, je déteste répéter 40.000 fois les mêmes choses. Je finis par m’habiller et je sors non pas pour aller au boulot mais au Liberty Diner histoire de me reprendre un café avant de partir au boulot. Une fois sur place, je pousse la porte et comme d’habitude, il y a déjà pas mal de monde à cette heure et je prends place au bar, attendant qu’on me serve mon café habituel. Plusieurs minutes passent mais toujours rien et d’un coup, je vois Debbie arriver et attendre qu’une commande passe… Chouette je vais peut-être l’avoir enfin mon café !*

- C’est possible d’avoir un café dans cette boutique ?! *Dis-je comme d’habitude, sur un ton moqueur. Nous sommes dans un café et le pire serait qu’il n’y ait plus de café ici. Debbie se tourne vers moi et me demande dans le langage qui la caractérise si un « s’il te plait » m’écorcherait les couilles. Je ne réponds rien hormis un sourire amusé et moqueur mais elle me tient tête et finalement, je craque le premier. J’ai absolument besoin de ce café pour dissimuler ma longue et douloureuse nuit. Je lève les yeux au ciel et je finis par dire* S’il vous plait Debbie, puis-je avoir mon foutu café ? *Elle me répond du tac au tac comme d’habitude mais moi, je n’ai pas envie de jouer là tout de suite… j’ai à peine 1 heure de sommeil dans les pattes et si je ne bois pas mon putain de café, je vais devenir grognon… enfin plus que je ne le suis déjà*

*Elle m’apporte enfin mon café et remarque que j’ai une mine affreuse. Ah ? Ça se voit tant que ça ? J’évite de dire que c’est l’alcool et la drogue, que je prends occasionnellement bien entendu, qui me rends comme ça et je me contente de lever les yeux vers elle en lui répondant*

- Ce n’est rien, un café et ça passera tout seul

*Je ne suis pas vraiment du genre à me confier, j’ai toujours été « seul » sans pouvoir compter sur mes parents. Avec une mère alcoolique et trop pieuse et un père qui me battait et qui a abusé de moi le jour de mes 7 ans, il y a de quoi se couper du monde et c’est ce que j’ai fait. Je me suis simplement forgé une protection et je me suis mis à être indifférent à tout ce qui m’entourait… jusqu’à l’arrivée de Nicolas, le fils de Debbie, dans ma vie. Je le connais depuis un bon moment, depuis que j’ai 10/11 ans et c’est devenu mon meilleur ami. Il est le seul à savoir exactement ce qu’il s’est passé dans ma vie avec mes parents ainsi que Sulpicia, ma meilleure amie. Ils savent ce par quoi je suis passé pour ressembler à ce connard sans cœur que je m’évertue à montrer et ce sont les deux seuls qui peuvent me juger et dont j’accepte les critiques sans devenir mauvais. Puis Debbie est arrivée aussi dans ma vie la première fois que je suis allé chez eux et j’ai été surpris de voir une mère aussi… protectrice. En fait, Debbie est comme ma seconde mère… Une mère qui cherche à régler les problèmes des autres avant les siens et c’est perturbant parfois. Je ne compte plus le nombre de remontrances qu’elle a pu me faire, bien entendu, je ne m’excusais jamais pour ce que j’avais n’estimant pas avoir à le faire mais on se réconciliait toujours… Un câlin pile quand j’en avais besoin pour me réconforter et ça repartait… jusqu’à la prochaine engueulade. Je la regarde s’accouder au bar en me demandant si j’ai eu une mauvaise soirée au Babylon mais je secoue simplement la tête de gauche à droite*

- Non, ça serait plutôt le contraire. Mais c’est Nicolas votre fils et je crois que le boulot vous appelle *Dis-je en souriant, tentant surtout d’éviter le sujet et je regarde l’heure* Et il faut que j’aille bosser

*Dis-je en me levant, payant le café et je commence à partir. Il est presque 8 heures, sauf que nous sommes jeudi et ce jour-là, je n’ai rien de prévu avant 10 heures… C’est bien ma veine ! J’entends Debbie me crier que nous sommes Jeudi et je me stoppe dans mon élan. Je confirme c’est mon jour de chance… je me retourne vers elle et je croise son sourire victorieux mais je secoue la tête et j’essaie à nouveau de partir mais elle ne semble pas lâcher l’affaire et elle crie que j’ai plutôt intérêt à revenir poser mon cul sur le tabouret si je ne veux pas tenter l’expérience de ne plus savoir marcher pendant des jours. Je m’arrête une nouvelle fois et je soupire… Je ne sais pas ce que j’ai fait aujourd’hui pour mériter ça. Je retourne finalement m’assoir et je regarde Debbie dans les yeux*

- Qu’est-ce que ça peut vous faire si j’ai une mine affreuse ou si je ne suis pas dans mon assiette ? Il n’y a rien à répondre à ça, c’est juste de la fatigue et demain tout rentrera dans l’ordre rien de plus

*Bon disons surtout que j’ai sauté le passage du blondinet volontairement, mais une question me taraude l’esprit et j’hésite à lui demander… sachant très bien qu’elle ne lâchera pas l’affaire avant que je lui dise tout ce qu’elle veut entendre… comme la mère trop protectrice qu’elle est ! La clochette retentit encore et je déclare alors*

- Vos clients vont s’impatienter si vous ne les servez pas

*Moi ? Changer de conversation ? Pas du tout ! Mais comme si elle le sentait, elle m’ordonne presque de rester là et que j’ai intérêt à être sur ce tabouret à son retour. Je soupire doucement et déclare entre mes dents*

- C’est bon, je n’ai pas besoin de leçon de morale ! Je ne suis plus un gamin

*Pourtant, je la vois se tourner vers moi et me lancer un regard noir, quoi ? Je ne dis que la vérité non ?*
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Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ✤ Mathéo

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