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 Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson]

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Sulpicia Vasilii

Sulpicia Vasilii

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MessageSujet: Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson]   Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson] I_icon_minitimeLun 6 Aoû - 9:21

Samedi soir, dix-neuf heures quarante cinq heures… Une sortie si tardive, parce que je voulais travailler certains clichés… C’était le dernier jour de travail de la semaine ! Bon dieu ce que ça faisait du bien, de me dire que je n’allais pas prendre de photos d’inconnus quand je me réveillerai ! J’allais pouvoir rester tranquillement dans mon lit toute la matinée et m’amuser ! Je sortis donc du bâtiment et puis commençais à chercher les clés de ma voiture dans mon sac à main. Il fallait que je comprenne pourquoi je ne trouvais jamais rien dans mon sac…

Le son de mes talons claquait dans la rue pendant que je marchais… Mais le bruit sec de mes pas furent rejoint pas un son plus trainant… Je me retournais et ne vis rien. C’était peut être mon imagination qui me jouait des tours. Je soupirai et puis continuais mes recherches dans ce vaste sac. Je tombais enfin sur mes clés de voiture ! Je redressai le visage lorsque j’entendis encore des pas derrières moi. Non, ce n’était pas mon imagination !

Je me retournais vivement et fus face à un homme… Sans doute la trentaine qui empestait l’alcool. Je fis un pas en arrière… C’était sérieusement une mauvaise semaine ! Sur le coup, je ne savais pas trop quoi faire… Il me demanda soudainement où il pouvait trouver une épicerie. Je lui jetai un bref regard, et déclarai que tout était fermé à cette heure. Il s’approcha alors rapidement de moi ce qui me fit reculer d’avantage… Mais comme dans tous les films pourris et débiles… Je me heurtais à un mur et il était en face de moi.

Il sentait l’alcool et la sueur… Il avait dû trainer dans un bar toute la journée et avoir été viré… Bien sûr ça tombait sur moi, pendant cette semaine qui avait été infernale! J’essayais alors de passer sur la droite pour le fuir, mais il me saisit violemment le poignet gauche et me retint. Je lui criais alors qu’il me faisait mal, mais il en rit. Je tentais alors de retirer mon avant bras de son étreinte, mais il ne me lâcha pas. Pour un bourré, il avait une certaine force… Il me repoussa alors contre le mur, une douleur me saisit alors au niveau de l’omoplate droite… Je laissais échapper un petit cri de douleur et il me saisit par les épaules, m’empêchant alors de bouger.

Je me débattais et lorsque j’avais commencé à crier il avait plaqué sa main sur ma bouche, étouffant mes hurlements. Il déposa alors des baisers dans mon cou, et également dans mon décolleté. Il passa ensuite son autre main le long de mon dos. Je ne voulais qu’une chose : que ça s’arrête ! Je me débattais et puis par réflexe je lui donnai un coup de genou bien placé lorsqu’il déboutonna le premier bouton de mon chemiser. Il se pencha alors brutalement en avant, me lâchant. J’en profitai donc pour partir rapidement et regagner ma voiture.

Une fois dans l’auto, je démarrai vite pour regagner ma demeure. Les larmes me montaient aux yeux, j’avais eu peur… Il m’avait fait peur ! D’accord… ça aurait pu être pire… Mais ce n’était tout de même pas agréable de ne pas pouvoir décider et d’être coincée comme un rat ! Des larmes coulèrent le long de mes joues… Larmes de rage parce que je m’étais faite coincée, de peur parce que j’avais imaginé ce qui aurait pu se passer !

Une fois devant chez moi, je garai la voiture entrai rapidement dans ma maison. Calmant mes pleurs, la porte franchis mon doberman me fit la fête, mais d’un ordre sec et ferme, je le renvoyai à sa niche. Ce n’était vraiment pas le moment de jouer à la balle ! Je me dirigeai ensuite vers ma cuisine pour me servir un verre d’eau, buvant une gorgée pour me calmer et puis je vis le téléphone mural… Je ne voulais pas rester toute seule chez moi ce soir… J’avais toujours été quelque peu capricieuse, et si je voulais quelque chose c’était tout de suite… Je ne voulais pas être toute seule, alors je ne le serais pas… Et je savais qui j’allais appeler… Je ne pouvais appeler qu’une personne après ce qui s’était passé… Je ne pouvais parler de ça qu’à mon meilleur ami. J’attrapais donc l’appareil et composai le numéro de Mathéo. Je l’avais tellement appelé, que je connaissais les chiffres par cœur.

- Mathéo ? Tu peux venir à la maison ce soir… ? S’il te plait… Je t’expliquerai tout… Déclarai-je quand il décrocha.

Ma voix était suppliante, et j’étouffai de nouveau mes larmes. Sa réponse donnée, je raccrochais et puis m’assis sur le plan de travail… Je me calmais doucement, mais surement. Je devais me mettre dans la tête qu’il ne s’était rien passé, que ça aurait pu être bien pire… Il n’avait rien eu… Je respirais doucement et essayais de penser à autre chose en attendant l’arriver de mon meilleur ami. Je regardais alors mon poignet, encore légèrement rougi… J’avais bien dû récolter un bleu dans le dos aussi…

Silencieuse, j’entendis toquer, cela fit aboyer mon chien, je le fis taire une nouvelle fois, ce qui le fit se coucher dans son panier. Je descendis donc du plan de travail et partis ouvrir calmement. J’étais bien plus calme, mes yeux me piquaient encore un peu, mais j’allais mieux. Ouvrant la porte, je souris à Mathéo avant de lui sauter au cou pour l’enlacer. Je ne lui avais pas dit un mot, je l’avais juste pris dans mes bras, comme une petite fille avec son grand frère. J’avais juste besoin d’un peu de réconfort.


Dernière édition par Sulpicia Vasilii le Mar 21 Aoû - 9:26, édité 1 fois
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Mathéo J. Anderson

Mathéo J. Anderson

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MessageSujet: Re: Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson]   Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson] I_icon_minitimeDim 12 Aoû - 20:37

*Babylon, la veille… Couché 5 heures du matin. Mathéo s’était bien amusé hier soir… encore et ce soir, il promettait que ça allait en être de même. L’ambiance était électrique et la musique… ah la musique, toujours un rythme d’Enfer dans cette boite ! En plus, c’était soirée mousse et la piste de danse s’est transformée en une gigantesque pataugeoire à mousse. Hmm, et tous ses mecs avec de la mousse plein le corps, des habits très moulants sur les pectoraux et encore plus sur le sexe… Ouh, il y avait vraiment de quoi s’amuser. Il s’était habillé comme d’habitude un jean et une chemise qui n’avait pas de manche. Il était venus avec des amis et une fois au bar, le patron leur offrit des cocktails maisons comme toujours et c’était génial parce qu’ils étaient délicieux. Il commençait à peine à siroter le sien qu’un homme vint en face de lui en lui demandant s’il passait une excellente soirée… ce à quoi Mathéo répondit*

- Elle le sera encore plus quand tu te seras tiré de mon champ de vision. Je ne fais pas dans les brocantes désolé

*Dit-il avant de pousser le mec hors de son champ de vision et de regarder des mecs qui étaient canons, qui eux le feraient certainement bander pas comme cet abruti qui venait le voir pour rien du tout. Il devait avoir plus de 50 ans l’ancien et lui n’avait pas encore passé les 30 alors il ne fallait pas exagérer non plus ; il finit son cocktail et partit faire un tour à l’étage histoire de voir comment était la mousse et les mecs de là-haut. Sa grande folle préférée était là aussi ; Thomas, lui, c’était le gay le plus gay de tout Pittsburgh ! Ce n’était pas avec lui qu’il s’entendait le mieux mais parfois les réflexions qu’on pouvait dire sur eux l’énervait doucement. Qui pouvait dire que Thomas n’était pas gay ? Vous avez déjà vu un hétéro se balader avec un pantalon où vos fesses se retrouvent à l’air libre ? Non pas vraiment ! Seul un gay peut oser mettre ça et là, c’était le cas de son petit Thomas… Si lui n’était pas gay alors… personne ne l’était. Il s’appuya à la rambarde et Thomas trouva chaussure à son pied pour la soirée, il était tout excité et ça avait fait rire Mathéo. On croirait qu’il n’avait pas couché avec un mec depuis 20 ans… un vrai gamin. Mathéo continua de regarder la piscine géante avant de sentir des mains sur ses fesses, s’amuser à remonter sur le haut de son jean avant de les sentir faire le tour de sa taille pour atterrir devant pour dégrafer le premier bouton de son jean. Il regarda qui faisait ça et il constata que c’était un mec légèrement plus grand que lui, brun, avec juste un petit short rouge très sexy qui mettait bien en valeur son sexe, un bonnet de piscine et un tuba à la main. Mathéo haussa un sourcil amusé devant son accoutrement mais il était plutôt sexy avec ses beaux yeux bleus et son petit short rouge… qu’il ne put refuser quand il l’entraina avec lui, le tenant par le haut de son jean jusque la backroom. Au lieu de finir plaqué contre un mur comme d’habitude, Mathéo se retrouva assis dans un des fauteuils qui se trouvait là pour ce soir. Il laissa le mec lui déboutonner un à un les boutons de son jean et glisser ses mains à l’intérieur pour lui caresser et sortir son sexe de son boxer. Mathéo se laissa glisser un peu plus dans le fauteuil pour faciliter l’accès à son sexe au mec et en même temps, il pouvait reposer sa tête contre le dossier du fauteuil, c’était parfait. Avant de commencer sa gâterie réellement, le mec avait son bâton en main et il passait sa langue sur le bout de son sexe, Mathéo fut parcouru d’un petit frisson de plaisir avant de fermer les yeux et de se laisser aller, la bouche à moitié ouverte tant sa respiration se faisait saccader… C’était bien la première fois qu’un mec lui faisait cet effet-là. Puis le mec commença sa gâterie et là, Mathéo resta les yeux fermés pour profiter de chaque sensation qui s’offrait à lui, le mec savait braiment s’y prendre pour tailler des pipes, c’était indéniable. Le paradis sur Terre. Le jeune homme s’arrêta 5 minutes plus tard, mais il reprit de suite son entreprise sentant que Mathéo allait exploser d’une minute à l’autre… ce qu’il fit 2 minutes plus tard. Le jeune homme avala la sauce tandis que Mathéo se rhabillait et il partit sans demander son reste. Hmm, ça faisait toujours du bien de pouvoir se soulager un peu avant de s’amuser une nouvelle fois avec une autre victime. Vers 3 heures du matin, Mathéo repéra une dernière victime et il l’invita chez lui dans son loft pour une petite partie de jambe en l’air. Le jeune homme accepta de suite et une fois rentré chez lui, il amena le mec jusque dans sa chambre, qu’on ne pouvait pas rater d’ailleurs, et il le poussa sur le lit avant de se mettre sur lui… pour l’embrasser, le caresser, le toucher… Le mec le stoppa en plein élan pour lui demander s’il avait une protection… Mathéo ne put réprimer un sourire, sa table de chevet en était pleine et il la tendit au mec pour qu’il la lui mette après tout, c’est lui qui lui avait demandé, à lui de se débrouiller. L’homme ne savait pas s’y prendre et Mathéo ne voulant pas patienter 30 ans pour avoir ses petites fesses entre ses jambes, lui arracha le préservatif des mains, il l’ouvrit et lui tendit le bout de latex qu’il n’avait plus qu’à mettre au bout de sa queue… Une fois fait, il le retourna et il le prit en douceur pour commencer avant de donner des coups de reins plus rapide et plus secs. Il sentit le mec tendre un peu plus les fesses pour le sentir plus profondément en lui ; qu’à cela ne tienne, s’il n’y avait que ça pour leur faire plaisir. La partie de jambe en l’air dura presque 20 minutes où presque tous les noms possibles et inimaginables étaient sortis de la bouche de Mathéo et du jeune homme. Il se stoppa après ses 20 minutes, restant en lui, une fois s’être vidé puis il se retira s’allongeant sur le côté avant de jeter le préservatif à la poubelle. Il s’endormit quasiment de suite*

*Il se réveilla le lendemain vers les 11 heures, c’était Samedi et il faisait ce qu’il voulait non ? Il émergea doucement avant de voir un mec allongé à ses côtés et qui dormait encore ; il le réveilla brusquement*

- T’es qui toi ?
- Le mec que tu as baisé hier soir
- Oh… Je devais vraiment être bourré pour avoir couché avec toi
- Va te faire foutre
- Merci c’est déjà fait. T’as 5 minutes pour te barrer de là

*Il alla prendre une douche histoire de se réveiller et le mec eut le culot de de venir sous la douche avec lui… Après tout, il pourrait se le taper une deuxième fois surtout que son mat était levé mais ce n’était pas la politique de la maison*

- Je t’ai dit de te barrer d’ici, tu es sourd ou quoi ?

*Il sortit de la douche, prit les affaires du mec et il les balança dehors, le mec partit en râlant et Mathéo referma la porte derrière lui en soufflant. Ils n’étaient jamais content ces gays. La journée passa relativement et vers 19h30, on vient toquer à la porte, il l’ouvrit et eut un sourire carnassier en voyant le bel étalon qui se trouvait devant lui, il le laissa entrer, et Mathéo s’installa sur son ordi pour se remettre dans sa pub. Le gars tourna la chaise de Mathéo vers lui et comme chaque fois, il regarda le mec et il s’amusa avec sa sucette tandis que Mathéo passait ses mains dans leurs cheveux histoire de se détendre et de les empêcher légèrement de remonter la tête trop tôt. 5 minutes plus tard, son téléphone sonna, il regarda qui appelait et en voyant le nom de Sulpicia, il décrocha direct. Il n’aimait pas le ton de sa voix, elle semblait effrayer*

- J’arrive tout de suite

*Et il raccrocha, il se leva tandis que l’autre était toujours dans sa gâterie, il le remercia lui disant qu’il le recontacterait plus tard tandis qu’il se rhabillait mais là, sa meilleure amie avait un problème et elle passait avant tout le reste ! Même avant ses petits plaisirs personnels. Il fit sortir le gars, brancha l’alarme de son loft et il referma la porte se dirigeant vers la maison de sa meilleure amie. Une fois sur place, Mathéo se gara et il sonna à la porte de chez Sulpicia. Cette dernière ouvrit la porte, elle avait encore les yeux rougis par les larmes mais elle affichait un sourire ; elle semblait calme. Il la serra doucement contre lui quand elle se jeta à son cou et lui caressa doucement le dos ; il était inquiet, il se demandait que qu’il pouvait s’être passé, il imaginait déjà tous les scénarios*

- Que s’est-il passé ? Que t’est-il arrivé ?

*Oui, il avait peur pour elle mais en même temps, qui n’aurait pas peur pour sa meilleure amie ? *
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Sulpicia Vasilii

Sulpicia Vasilii

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MessageSujet: Re: Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson]   Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson] I_icon_minitimeLun 13 Aoû - 9:01

Je raccrochai le téléphone lorsque Mathéo m’avait répondu qu’il arrivait tout de suite. Je n’avais pas pris la peine de lui demander si je le dérangeais ou quoique ce soi, je ne voulais même pas le savoir, je voulais juste qu’il vienne me rejoindre à la maison et qu’il reste un peu, pour me changer les idées et me dire que tout allait bien. Bien sûr que tout allait bien ! J’étais chez moi, saine et sauve, je n’avais rien, mis à part un affreux souvenir que je voudrais rapidement oublier ! Mais j’avais réellement besoin qu’une personne me le confirme, et cette seule personne ne pouvait être que Mathéo.

Pourquoi lui et pas un autre ? Et bien pour commencer, en parler à mes parents ne servirait à rien, si ce n’était recevoir une leçon de moral pour être rester plus tard au travail ou parce que je n’avais pas choisi un métier qui leur convenait, et que c’était donc de ma faute. Pour ce qui était du reste, je n’avais pas confiance, il n’y avait qu’en mon meilleur ami que j’avais réellement confiance pour parler de ça… ça faisait bien longtemps que nous nous connaissions, et même si j’aurais voulu le lui cacher, il aurait découvert que quelque chose n’allait pas à notre prochaine rencontre. Il lisait quasiment en moi, comme dans un livre ouvert, et c’était pareil pour moi, je savais quand ça allait ou pas chez lui… Nous nous connaissions très bien, les secrets étaient presque inexistant entre nous.

A cette pensée, je m’assis sur le plan de travail. Je m’occupais les mains avec mon verre, décidée à penser à autre chose jusqu’à l’arriver de Mathéo. En faisant tourner le verre entre mes doigts, je remarquai mon poignet encore rougi par l’emprise de l’homme que j’avais rencontré dans la rue, l’emprise qu’il avait eu me plaquant contre un mur… Je me rappelai alors que j’avais ressenti une violente douleur que j’avais ressenti à l’omoplate droite lorsque mon dos avait rencontre le mur… Sans doute aurais-je un bleu… Et toutes ces pensées me firent frissonner… Non ! J’avais dit que j’arrêtais d’y penser ! Pensai-je.

Mais ce n’était pas possible… J’y pensais, avec moins d’intensité. J’arrivais parfois à faire bifurquer mes pensées vers un autre sujet : ce que je ferais demain, sauf qu’avec ça, je me demandais si je n’allais pas croiser l’inconnu en me baladant dans la rue, ou quelque chose comme ça. Luttant contre cette angoisse, mes larmes s’étaient effacées. J’étais plus calme, certes toujours un peu apeurée, mais j’allais mieux. C’était un bon début... Les minutes défilèrent dans un silence complet, seule la respiration de ma chienne Crépuscule retentissait dans toute la maison… Le temps semblait passer avec lenteur, jamais je n’avais eu l’impression d’attendre quelqu’un aussi longtemps…

Soudainement, on sonna. Je sautai du plan de travail, contente d’avoir l’air d’aller mieux. Je savais pertinemment que Mathéo avait du se faire beaucoup de souci à cause de l’intonation de ma voix que j’avais lorsque je l’avais appelé, mais c’était incontrôlable. Je voulais qu’il vienne, mais je ne voulais pas l’inquiéter pour rien, il ne s’était pas passé quelque chose de bien grave dans la rue… Enfin si, mais ce que veux dire : c’était que ça aurait pu être pire. En arrivant devant la porte, je stoppai net Crépuscule dans son élan, elle avait l’habitude de faire un grand accueil à Mathéo, sauf que ça ne serait pas pour ce soir… J’avais besoin de me débarrasser au plus vite de ce fardeau.

A peine avais-je ouvert la porte que je sautai au cou de mon meilleur ami, telle une petite fille de moins de dix ans. Sauf que c’était dont j’avais besoin : un câlin pour me réconforter et rien d’autre. Après viendraient les explications. Lorsque je m’étais blottie contre lui, il m’enlaça doucement, caressant calmement mon dos. Il me demanda alors ce que j’avais, ce qui m’était arrivé. L’inquiétude régnait dans sa voix qui semblait au premier abord calme et posée. Je me détachai doucement de lui, m’extirpant de son étreinte si réconfortante après celle qui avait été si violente… Je le regardai un court instant et puis lui fis un maigre sourire, c’était tout ce dont j’étais capable à ce moment là.

- Entre… Je vais tout te raconter à l’intérieur. Déclarai-je.

Je le laissai donc entrer, et puis refermai la porte. Le doberman resta tranquillement dans niche et ne fis aucun bruit malgré l’entrée de mon ami. Je ne dis rien et puis passai dans le salon avec Mathéo. Si ça ne tenait qu’à moi, je n’aurais pas allumé la lumière, rien que pour cacher la détresse qui devait se lire dans mon regard… Et j’avais bien peur qu’en faisant part de mon récit, je me remette à pleurer. Je n’aimais pas le faire devant quelqu’un… Il était l’une de ces rares personnes à avoir déjà vu perler des larmes le long de mon visage, je n’étais pas du genre à montrer mes émotions. Et avec lui, je n’avais pas besoin de les lui montrer, il les voyait toujours. C’était donc presqu’à contre cœur que j’éclairai la grande pièce. Je m’installai ensuite dans mon canapé, laissant mon meilleur ami choisir le siège où il prendrait place. Lorsque nous fûmes tous les deux bien installé, je posais sur lui un regarde que je voulais calme et rassuré, avais-je réussi ? Je n’en savais rien…

- Je ne sais pas si c’est à cause de cette affreuse semaine que je prends cette situation avec tant de gravité… Ou, bien le contraire. En fait, je ne sais même pas comment je suis censée le prendre… Commençai-je hésitante. Pour qu’il comprenne tout ça, il fallait sans doute commencer par le début. J’ai vraiment passé une mauvaise semaine… En client a refusé que je sois son photographe, parce qu’il a décrété que je n’avais pas assez d’expérience, et tu sais que je suis assez fière, du coup j’en ai fait une affaire d’état et mon patron n’était pas ravi... Mais bon, l’histoire est réglée. Mes parents m’ont invitée mercredi soir, et on s’est encore engueulé… Depuis, j’ai un peu les nerfs à vif…

La fin de ma phrase n’était plus qu’un murmure. Je parlais de moins en moins fort, sachant le récit qui allait suivre, et il me plaisait beaucoup moins que le précédent. Rien que de penser au fait que j’allais devoir tout raconter à voix haute me mettait mal à l’aise, non pas que j’en avais honte… Mais je voulais rapidement oublier tout ça, et relater cet évènement toute seule ne m’aiderait pas. Je devais en parler à quelqu’un, c’était sûr et certains. Je pris une grande inspiration avant de poursuivre :

- Mais ce n’est pas tout ça qui a fait que je t’ai appelé… Si ça ne pouvait être que ça… Je fis une courte pause, cherchant comment commencer, avant de reprendre d’une voix trop tremblante à mon goût : Donc… Je suis sortie du travail plus tard que prévu, parce que je voulais rester plus longtemps pour améliorer des photos… En sortant, je… Je me suis retrouvée en face d’un homme, il était sans doute saoul… Et… Ma voix commença à dérailler, et des larmes me montaient aux yeux. Et puis, il m’a plaquée contre un mur… M… M’a affublée de baisers dans le cou, décolleté… Je… Je ne pouvais pas crier, il m’empêchait. Après quoi, il a voulu… Il a voulu me retirer ma chemise, mais j’ai réussi à… A me détacher de lui… Je s… Suis rentrée à la maison… Et je t’ai appelé…

Au fil de mes mots tremblants, mal assurés, la scène défilait de nouveau sous mes yeux. C’était encore pire de tout raconter à haute voix que d’y penser. Ça donnait un effet plus réel, l’impression que ce n’était qu’un produit de l’imagination était impossible à ressentir : ça s’était vraiment passé. Plus mon discours avait avancé, et plus les larmes déferlaient sur mes joues. Je n’avais pas réussi à contenir mon angoisse et mes peurs. Etait-ce normal de réagir ainsi ? Je n’en savais strictement rien, mais c’était ma réaction… Mais je savais que Mathéo me comprendrait, qu’il ne me jugerait pas comme l’auraient fait mes parents… Lui, savait de quoi j’avais besoin et qui j’étais.


Dernière édition par Sulpicia Vasilii le Mar 21 Aoû - 9:27, édité 1 fois
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Mathéo J. Anderson

Mathéo J. Anderson

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MessageSujet: Re: Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson]   Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson] I_icon_minitimeLun 20 Aoû - 9:23

*La soirée au Babylon m’avait énormément plu ! Comme toujours, j’étais venu avec mon meilleur ami et nous avions fini par nous séparer trouvant chacun un petit jeu amusant auquel tout le monde adorait s’adonner ici : Le sexe ! A peine étais-je entré dans le club que mes narines furent pris par cette délicieuse odeur. Je regardais les hommes devant moi tandis que je passais au travers de la foule pour rejoindre le bar. Dans mon sillage, je me pris à caresser le corps de charmants hommes bien gâtés par la nature. Je voulais essayer avant de consommer mais au final, rien ne me plaisait. Je n’étais pas difficile mais je savais ce que je voulais ! Je savais que je plaisais mais je voulais qu’on me plaise en retour ! Un mec approchant au moins le double voire le triple de mon âge vint me proposer un tête-à-tête dans la backroom… ce que je refusais en disant que je ne donnais pas dans la brocante et j’abandonnais mon meilleur ami pour aller danser*

*Tout en dansant, je sentis des mains sur moi, passer sous ma chemise et même se risquer sur mes fesses. C’était plaisant et fait avec une extrême douceur. Je me retournais pour regarder l’auteur des caresses et je devais avouer qu’il était plutôt mignon. Grand, élancé, brun aux yeux bleus. Hmm, parfait pour mon premier plaisir. D’ailleurs, il avait l’air de l’avoir bien compris, puisque ses mains se perdirent sur mon jean, déboutonnant l’unique bouton qui s’y trouvait et de faire glisser la fermeture éclair vers le bas. Je ne bougeais pas, je me contentais de le regarder, il était beau et il me tardait déjà de le connaitre plus intimement. Je baissais le regard un instant en sentant ses mains sur mon sexe. Le brun s’évertuait à le caresser et je fermas un instant les yeux tentant de ressentir le plaisir qu’il essayait de me donner. Il finit par retirer sa main m’entrainant avec lui par le boxer dans la backroom et me plaqua contre ce mur froid que j’affectionnais tant. Je ne sais pas pourquoi mais les mecs avaient toujours adoré m’astiquer la queue ainsi mais certaines fois je devais avouer que c’était plaisant enfin quand c’est un beau mec qui le faisait bien entendu. Il finit par m’enlever mon jean et mon boxer pour se mettre à genou devant moi ; il commença d’abord par quelques coups de langue sur mon sexe avant de le prendre à pleine bouche et de commencer sa pipe. Je fermais de nouveau les yeux penchant légèrement ma tête en arrière, c’est qu’il me faisait de l’effet cette andouille ! Je passais mes mains dans ses cheveux tandis qu’il s’affairait toujours à jouer avec mon sexe. Je sentais mon plaisir venir et je n’avais pas envie de le retenir alors je le lâchais dans la bouche de ce mec. Il se retira alors, avalant ce qu’il avait en bouche, avant de remonter vers mes lèvres et de me donner un baiser passionné. Baiser que je lui rendis avec la même intensité avant de le plaquer à mon tour contre le mur, de lui défaire son jean et son boxer et de le pénétrer en douceur. J’entendis son cri de plaisir. Ma main gauche prit appui contre le mur et la droite se mit sur les côtes du jeune homme tandis que je m’affairais à lui donner des coups de rein toujours plus fort, toujours plus sec. Je finis par laisser ma main droite glisser vers son sexe, pour finir par lui caresser l’entre-jambe et l’intérieur de cuisse. Le beau brun eut un sursaut de plaisir ce qui me fit sourire. Je remontais doucement ma main pour empoigner son sexe et faire des mouvements rapides tandis que ma queue semblait vouloir le pénétrer toujours plus profondément. Elle semblait vouloir connaitre le jeune homme jusqu’au bout de son être et je la laissais faire, je ne réfléchissais pas, je voulais juste que le mec ressente autant de plaisir que moi et, pour l’instant, ça avait l’air de fonctionner. Le mec ne tient pas longtemps et son plaisir explosa telle une bombe sur le mur où nous étions tandis que le mien n’était toujours pas venu. Le sperme de l’homme que j’avais sur la main finit sur le corps de ce dernier et je remis ma main à sa position initiale, sur ses côtes. Ma respiration était saccadée, mes râles rauques et graves, je devais ressemblais à une bête mais je m’en fichais, je voulais juste atteindre l’extase et je comptais bien y parvenir. D’ailleurs, je ne pensais pas y arriver si vite après y avoir pensé ; je finis par tout lâcher en lui poussant un soupir de soulagement, je me sentais bien mieux maintenant, plus léger. Je restais un peu en lui, reprenant mon souffle un instant avant de me retirer et de me rhabiller. Le mec restait là contre le mur, sûrement comblé de ma prouesse, je rejoignis Nicolas au bar mais il n’y était pas. J’eus un sourire, il avait dû se trouver un charmant jeune homme et il était en train de se le faire… quelque part. Je me commandais un cocktail comme tous les soirs puis j’observais la salle, cherchant qui pourrait être ma seconde victime ce soir*

*Passé les 5 heures du matin, le club se vidait, il ne restait que les derniers ivrognes… et moi. J’avais réussi à me taper 6 mecs ce soir et j’étais content ! Crevé mais content. Je sortis de la boite pour me diriger vers ma voiture quand mon regard croisa celui d’un homme, encore. Il me suivit jusque dans ma voiture et à peine entrai-je à l’intérieur qu’il fit de même. Hmm, ça promettait d’être très amusant. Je démarrai la voiture et à peine avais-je tourné au coin de la rue que je sentis le mec ouvrir ma braguette et mon bouton de jean, sortir mon sexe de mon boxer et de me faire une gâterie. Hmm, il fallait que je me dépêche de rentrer sinon, je sentais que j’allais le prendre sans ménagement sur la banquette arrière de la voiture. Une fois garé, nous montions à la hâte, prenant l’ascenseur pour pouvoir s’embrasser à pleine bouche le temps de la montée, je n’avais même pas pris la peine de me rhabiller. Ça ne me servait à rien, j’allais finir à poil dans 30 secondes ; je rentrais donc ainsi chez moi, le sexe à l’air, embrassant le mec tandis que je fermais la porte de mon appart’. Passant dans la cuisine, je pris une bouteille d’eau, j’avais soif quand même, j’en bus une gorgée mais le mec me prit la bouteille des mains et me la renversa sur les cheveux. L’eau coulait le long de mon visage et parcourait mon torse. Le jeune homme me dit qu’il me trouvait encore plus sexy ainsi tout en enlevant ma chemise. Je secouais la tête de gauche à droite, l’éclaboussant au passage mais c’est vrai que j’adorais ça moi aussi. Être mouillé avant de baiser un mec, hmm, c’était encore plus excitant qu’à la normale. J’embrassais de nouveau… Euh, je ne savais pas son nom mais je m’en fichais, demain je l’aurai déjà remplacé par quelqu’un d’autre. Je finis de le déshabiller tout comme lui, et je l’entrainais dans ma chambre, le poussant sur mon lit avec un regard de chasseur fondant sur sa proie. Je me mis sur lui en passant sur son sexe que j’embrassais délicatement, mes mains étaient occupées à l’étude de l’intérieur de ses cuisses, je remontais sur son torse, le bas de sa nuque, son cou et je finis par l’embrasser passionnément, laissant mes mains vagabonder au gré de leurs envies. Mon sexe touchait le sien et je sentis le membre de mon compagnon de jeu se raidir à mon contact. Cela eut pour effet de m’arracher un sourire amusé. Je finis par me décoller de lui, le retournant doucement tandis que lui se cabrait légèrement pour tenter d’arrêter l’érection qui venait de le prendre. Je pris un préservatif que je mis sur mon sexe puis je m’approchais de son oreille pour lui murmurer que j’allais bien m’occuper de ses fesses mais que son sexe aussi serait mon jouet ce soir. Je finis par me positionner sur lui posant mes mains de chaque côté sur ses côtes et j’entrais doucement en lui avant de commencer d’intenses mouvements de bassin. Ma respiration se coupait déjà, elle était saccadée mais le mec ne sembla pas le remarquer et tant mieux ! Je finis par balader une de mes mains vers son membre encore raidit par l’effet que je lui ai fait, et je me mis à l’astiquer tout en l’assenant de coups de rein. L’homme criait de plaisir puis après de longues minutes, il finit par laisser exploser son plaisir dans mes draps. Super, j’allais devoir les changer encore une fois et moi, j’explosais de plaisir en lui, enfin, dans la capote. Je me laissais tomber sur lui reprenant mon souffle un instant puis je me retirais pour m’allonger à ses côtés et je m’endormis aussitôt*

*Passé les 11 heures, je me décidais enfin à émerger. Le soleil m’agressait les yeux et je tournais la tête pour le plus subir ses méchants rayons ; c’est là que je remarquais qu’un mec dormait à mes côtés. J’arquais un sourcil, le réveillant brusquement et lui demandant qui il était. Le mec me dit que je l’avais baisé hier soir… Hmm, je devais vraiment ne pas avoir les yeux en face des trous pour avoir couché avec lui. Je finis par lui dire de partir tandis que j’allais prendre ma douche, le mec m’avait rejoint mais je le pris par la peau des fesses et je le foutais dehors, lui balançant ses vêtements à la figure. Je pus enfin prendre ma douche tranquillement et m’habiller et bosser un peu sur la pub que je devais faire pour une nouvelle marque de téléphone que mon patron voulait que je fasse… Le téléphone était pourri mais avec une bonne pub et un bon slogan, ça devrait le faire. La journée passa vite même quand je reçu un charmant jeune homme pour poser devant mon appareil pour ma fameuse pub. Ce charmant jeune homme était en train de jouer avec ma sucette quand je reçus un appel de Sulpicia, ma meilleure amie. Elle me demandait de venir, j’accourais ! Je fis lâcher l’homme, le payant pour avoir posé pour moi et après m’être rhabillé, et avoir branché l’alarme, je partis chez ma meilleure amie*

*Arrivé chez elle, je montais à la hâte et toquai à sa porte. Elle m’ouvrit et me tomba dans les bras. Je refermais mes bras sur elle, je détestais la voir comme ça. Nous sommes rentrés et une fois installés sur son canapé, elle m’expliqua sa semaine, un client avait encore fait des siennes. Non mais c’était n’importe quoi ça ! Je connaissais le travail de ma meilleure amie et elle était loin d’être nulle ! Puis elle s’était engueulée avec ses parents encore… J’hochais doucement la tête en lui prenant la main que je serrais doucement*

- Ton client était un con de première, il ne faut pas que tu écoutes ce qu’il dit. Je connais ton travail, je sais ce que tu vaux et crois-moi, tu es loin d’être sans expérience. Tu surpasses même certaines personnes qui se croient meilleur après des années de travail alors qu’eux n’ont aucun talent. Toi, tu es douée, n’en doute pas une seconde. Quant à tes parents, je suis déçu… J’aurai adoré participer à ton repas mercredi. Je me serai fait une joie de leur dire ce que je pense d’eux et de leurs réactions à ton égard

*Oui, personne, je dis bien personne n’avait le droit de toucher ou de mal parler à ma meilleure amie. Celui que je prenais sur le fait en prenait pour son grade… Que cela soit un mec ou une femme d’ailleurs, on ne touchait pas à Sulpicia devant moi ! Elle finit par me raconter le reste de sa soirée. J’ai cru que j’allais m’étouffer lors de son récit ? On avait osé la toucher ? Je serrais mon poing de libre de rage, avant de me reprendre, je ne pouvais pas agir comme ça, je devais d’abord la consoler. Je la pris contre moi, refermant mes bras autour d’elle, et je lui fis des caresses réconfortantes sur le haut de ses cheveux tout en embrassant doucement son front*

- Shh, calme-toi. Tout va bien maintenant, c’est fini *Dis-je de la manière la plus douce possible pour tenter de la calmer* J’aurai aimé être là pour lui faire sa fête à ce connard mais je te jure que si je le retrouve, il ne recommencera plus jamais cette erreur, plus jamais il ne s’approchera de toi

*Oh non, si je le retrouvais, il allait finir en pâté pour chiens. Je continuais mes caresses sur ses cheveux pour l’apaiser, elle était passée par une belle porte ce soir mais heureusement, rien ne c’était passé, heureusement parce que je crois que j’aurai été capable de tuer la Terre entière*
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Sulpicia Vasilii

Sulpicia Vasilii

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MessageSujet: Re: Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson]   Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson] I_icon_minitimeMar 21 Aoû - 10:53

Angoissée, je partis ouvrir la porte de ma demeure lorsque mon meilleur ami fut arrivé. A peine avais-je vu son visage que je l’enlaçais pour avoir le droit à ce que je voulais : un câlin réconfortant. C’était juste ce que je voulais… C’était la première raison pour laquelle je lui avais demandé de venir à la maison ce soir. Je voulais une compagnie avec qui je me sentais en sécurité et bien. J’aurais éventuellement pu retourner ce soir chez mes parents, mais j’aurais été sermonnée et ils auraient conclu que ce qui était arrivé était de ma faute, ou aurais déclaré que ce n’était pas si grave. Bref, je ne voulais rien avoir à faire avec eux : je ne les aimais pas, ils ne m’aimaient pas non plus, moins on se voyait et mieux on se portait.

Heureusement qu’il y avait ce cher Mathéo. Je le considérais comme mon frère, il était ma véritable famille, je savais que je pouvais compter sur lui, et lui savait qu’il pouvait compter sur moi. Il me demanda ensuite ce qui m’était arrivée, et ce qui se passait. Je me détachais de lui et l’invitai à entrer en promettant que je lui expliquerais tout une fois à l’intérieur. L’air commençait à se faire frais dehors, il aurait stupide de parler devant la maison, alors que nous pouvions entrer à l’intérieur et nous installer confortablement dans un canapé ou un fauteuil.

J’allumais la lumière du salon, alors que j’aurais préféré ne pas le faire… C’était plus facile de cacher ses émotions dans le noirs, mais je savais que quoi qu’il arrive, mon meilleur ami saurait dans quel état d’esprit j’étais, il l’avait toujours su. Je m’installais donc dans le grand canapé, et il fit de même. Je le regardais, j’essayais de me montrer rassurée, calme et posée… Mais dans le fond, même si je faisais des efforts, ça ne servait absolument à rien avec lui… Il saurait toujours ce qui me traverse l’esprit, si j’étais réellement calme ou pas, et ce soir je ne l’étais pas…

Je ne savais même pas par où commencer, si je devais lui raconter cette pitoyable semaine ou commencer immédiatement par ce qui c’était passé ce soir. Je réfléchis un petit instant pour savoir ce qui aurait le plus simple, et ce qui lui permettrait de mieux comprendre mes tourments. Je finis par opter pour la version longue. Peut être était-ce parce que j’avais passé une mauvaise semaine que j’exagérais les choses ? Parce que dans le fond, il ne s’était pas passé grand-chose ce soir, bien sûr que ça fait peur ce genre de rencontre, mais ne devais-je pas m’estimer heureuse que ça ne soit pas allé plus loin ? N’étais-je pas une petite fille gâtée qui n’avait presque jamais eu à faire à des choses déplaisantes ? Mais j’étais malheureusement ainsi : soi ce n’était pas grave, soi c’était trop grave, il n’y avait pas de juste milieu…

Je commençais alors à lui parler de mes doutes sur le façon dont je devais prendre ce qui s’était passé, expliquant que c’était peut être à cause de ma mauvaise semaine. Ma voix était plus hésitante que ce que je voulais, même je ne pus faire mieux. Je lui débitais donc tout ce qui s’était passé, je parlais de ce client qui avait refusé de travailler avec moi à cause de mon âge, ce qui m’avait mise en colère, puisque je détestais qu’on me sous-estime, et puis du fameux dîner avec mes parents qui avait encore tourner en dispute. Je rejouais que depuis cette date, j’étais un peu sur les nerfs… Et quand j’étais sur les nerfs, je prenais les choses au pied de la lettre, et tournais au quart de tour.

Mathéo me donna alors son point de vu tout en me prenant doucement la main. Il déclara que le client était un abruti, que lui connaissait mon travail et il était bon. Il rajouta que j’avais bien de l’expérience, que certains photographes plus âgés étaient moins expérimentés, et que j’étais quelqu’un de doué. Je souris à ces compliments et à ses paroles. Il savait ce dont j’avais besoin, ce dont j’avais besoin d’entendre. Il parla ensuite du dîner, car il aurait aimé être là pour remettre mes parents à leur place. Il avait toujours été cette personne protectrice dont j’avais besoin. C’était le frère que je n’avais jamais eu, et je n’aurais pas pu rêver mieux comme frère. Il était capable de défier mes parents et de leur parler comme je le faisais, si ce n’était pas pire. Je lui souris et dis gentiment :

- Merci d’être venu Mathéo, et merci pour tout ce que tu as dit là. Ça me fait bien plaisir, et venant de toi, je sais que tout ça est sincère. Et c’est ce dont j’avais besoin.

Maintenant, nous allions passer au moins amusant, et ce qui était le plus difficile à dire. Je ne savais même pas si je serais capable de terminer mon récit… Je pris une profonde inspiration et puis commençais à raconter ce qui c’était passé en sortant du travail. Au fil de mes paroles, ma voix devenait plus tremblante, et les larmes perlaient avec abondance sur mes joues. A chaque mot, je revoyais tout ce qui s’était passé. Bien évidement, vidé mon sac était à la fois agréable et désagréable. Je me sentais plus légère, mais revivre ce qui m’était arrivée me faisait mal. Si je pouvais oublier le plus vite possible cette soirée, je le ferais ! Mais ce n’était pas demain la veille que ça allait arriver. Ça ne serait bientôt, plus qu’un mauvais souvenir, du moins il fallait l’espérer.

J’avais réussi à venir à bout de cette histoire déplaisante. Mes joues étaient humides, mais j’avais fini de tout raconter. Mathéo m’attira alors contre lui avant de me prendre dans ses bras comme l’aurait fait un frère. Il caressa mes cheveux qui tombaient en cascade sur mes épaules et déposa un baiser sur mon front. Je sanglotai alors dans le creux de ses bras, plongeant mon visage dans son torse. De sa voix douce et réconfortante, il me dit ce que je voulais entendre : c’était fini, c’était derrière moi. J’hochai simplement la tête pour sous-entendre que j’avais compris. Par la suite, il continua sur le fait qu’il aurait aimé être présent pour faire la fête à ce connard. Il promit ensuite qu’il venait à le rencontrer, il lui ferait comprendre quelle erreur il l’avait faite, et qu’il ne s’approcherait plus de moi. A ses dires, je ne fis qu’acquiescer un maigre sourire. Sa main glissant le long des mes cheveux étaient réconfortante. Ma tête posée sur son torse me permettait d’entendre les battements de son cœur régulier et ça m’apaisait, je me concentrai sur ça pour oublier le reste. J’étais dans mon salon, avec mon meilleur ami, c’était tout ce dont j’avais besoin aujourd’hui.

- Encore merci d’être venu, je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Déclarai-je.

Je restais dans ses bras, et me calmai petit à petit. Mon flot de larmes s’arrêta également après quelques minutes à lutter contre ses pleurs. La présence de mon frère de cœur m’aidait à me calmer plus rapidement. Il savait comment me calmer, comment me réconforter. Il le faisait avec une certaine aisance qui était agréable. En fait, il me connaissait très bien, il savait ce qui pouvait m’apaiser ou non. Je ne le remerciais jamais assez pour tout ce qu’il a fait pour moi depuis que nous nous connaissons, mais je savais que j’aurais toujours besoin de lui.

- Dis… Tu peux rester avec moi ce soir ? Je n’ai pas envie de rester toute seule… C’est un peu une invitation à l’improviste, tu as le droit de dire non hein.

Il était déjà venu rapidement, je n’allais pas non plus l’obliger à me faire compagnie toute la soirée. J’aimerais bien, mais ne lui forcerais aucunement la main. Je n’avais pas envie de me retrouver toute seule, mais si ça devait arriver, je n’en mourais pas alors bon, je ne l’obligeais pas.
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Mathéo J. Anderson

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MessageSujet: Re: Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson]   Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson] I_icon_minitimeVen 14 Sep - 9:45

*La soirée au Babylon avait été des plus amusantes. J’y suis allé comme à mon habitude vers les 2 heures du matin ou un peu avant et j’y avais retrouvé mon meilleur ami, Nicolas. Je l’avais retrouvé au bar en grande discussion avec un mec et je ne sais pas pourquoi, je ressentis une pointe de jalousie me chatouiller les entrailles. C’était mon meilleur ami et j’étais jaloux ? On aura décidément tout vu ! Je voulais son bonheur réellement, mais dès que je le voyais parler avec un mec, j’avais envie de lui fracasser la figure de peur qu’il ne le blesse par la suite si jamais leur relation évoluait. Je ne voulais qu’un mec le blesse, le touche ou l’utilise comme un vulgaire objet pour le jeter une fois qu’il avait eu ce qu’il voulait. Nicolas ne méritait pas ça. C’était quelqu’un de très gentil, naïf parfois et celui qui avait le malheur de le blesser allait amèrement le regretter. Je m’approchais donc d’eux et pour m’amuser, je mis la main aux fesses de mon meilleur ami qui se retourna pour regarder qui avait fait ça, avant d’hocher la tête amusé en me voyant. Il me déposa un rapide baiser sur les lèvres pour me saluer avant de replonger dans sa conversation avec le mec. Je finis par me commander un verre, voyant que je ne pourrais pas m’amuser avec lui ce soir et je regardais les mecs présents. Il y en avait des sexy, des minces, des gros mais pour l’instant aucun ne me plaisait mais j’étais Mathéo Jérémy Anderson ! Je ne pouvais pas rester sans un mec moins de 10 minutes. Par chance, un mignon jeune homme passa à mes côtés en me regardant avec un sourire aguicheur, ouh, toi mon joli, tu ne passeras pas la soirée. Je finis mon verre et je le suivis jusque dans la back room où je pus enfin m’amuser avec lui. Lui, il s’amusa avec ma sucette, la léchant, passant sa langue dessus avant de faire de rapides vas et viens pour me donner du plaisir. Je restais collé dos au mur et j’appuyais ma tête sur ce dernier en fermant les yeux et en caressant doucement les cheveux de mon coup du soir. Mon plaisir atterrit très vite dans sa bouche et il avala la sauce, remontant ses baisers sur mon bas ventre, mon torse, ma nuque avant de capturer mes lèvres pour un baiser passionné. Je le lui rendis tout en échangeant nos places et en lui baissant son pantalon d’un geste rapide et son boxer. Je le pénétrais avec violence ce qui lui arracha un cri de plaisir et je commençais mes assauts avec la même intensité. Je le voulais et je comptais bien profiter de son cul pendant plusieurs minutes. Une fois mon plaisir soulagé, je repris doucement ma respiration, caressant son sexe et je me retirais de lui, me rhabillant et je sortis de la back pour aller dans un peu. En chemin, je croisais mon meilleur ami qui, lui, entrait dans la back avec son coup du soir. Hmm, je regardais le mec de mon meilleur ami du style « Fais lui le moindre mal et je te massacre la tronche » avant d’aller danser un peu*

*C’est chemise ouverte et plein de numéros en poche que je rentrais chez moi enfin j’essayais parce qu’en chemin, j’avais rencontré un bel étalon qui était monté dans ma voiture et qui avait lui aussi commencé à descendre ma braguette tout en ouvrant le bouton de mon jean et il sortit ma sucette pour me faire une petite gâterie. Ouh le faire en voiture ce n’est pas super pratique, j’essayais de me concentrer sur la route mais en sentant les dents de mon prochain coup mordiller ma queue, je ne pus m’empêcher de faire des écarts avec ma voiture, pestant contre les automobilistes qui venaient en face et qui osaient me klaxonner. Une fois chez moi, je ne pris la peine de me rhabiller alors que j’allais être nu dans 30 secondes et j’embrassais le mec avec passion tout en entrant dans l’ascenseur et arrivé chez moi, j’avais du mal à ouvrir la porte tant notre échange était violent. J’y parviens au bout de quelques secondes et je referme la porte derrière lui tout en le déshabillant et en l’entrainant dans mon lit. Je le pousse dessus et me met sur lui tout en l’embrassant encore. Après avoir mis un préservatif comme chaque fois, protection oblige, je le retournais comme une crêpe et je le pénétrais avec force tout en commençant mes coups de reins avec intensité. Je sentis sa main se poser sur mes fesses et appuyer dessus comme pour me faire entrer en lui plus profondément. Très bien comme il voulait, j’allais aussi profondément que je pouvais et je le possédais jusqu’au plus profond de son âme. Mes cris de plaisir se mélangeaient aux siens et aucun bruit ne filtrait dans le loft hormis notre excitation mutuelle. Après un quart d’heure de sport intensif, je me soulageais en lui, m’affalant complètement sur son dos. Je restais un instant comme ça avant de me retirer doucement et de m’allonger à ses côtés pour dormir en 5 minutes montre en main. J’émergeais le lendemain vers les onze heures et après avoir viré le mec de chez moi, je finis ma douche et je me mis à bosser sur ma pub attendant mon coup qui devait venir bosser pour moi. Il arriva assez vite, il avait même déjà commencé à titiller ma sucette quand mon téléphone se mit à vibrer. Quand je vis que c’était ma meilleure amie, je décrochais dans la seconde, demandant ce qui se passait. Elle me demandait de venir ? J’accourais ! Après avoir viré le mec et branché l’alarme, je partis chez Sulpicia. Une fois chez elle, elle m’ouvrit et la voir aussi triste ne me plaisait pas du tout. Je resserrais mes bras autour de sa taille dans un geste possessif et protecteur et je lui fis un câlin. Nous fûmes à l’intérieur quelques minutes plus tard et elle me raconta sa semaine… Pourrie d’après ce que je comprenais. Elle me parla d’abord d’un connard de client qui ne voulait pas d’elle comme photographe alors qu’elle était plus que douée et du dîner avec ses parents qui avait, encore, mal tourné. Je finis par lui dire que son client était un con de première, qu’il ne savait pas ce qu’il perdait en ne la choisissant pas et elle semblait heureuse de mes paroles. Quant à ses parents, dommage, j’aurai adoré être là Mercredi pour les remettre à leur place ses abrutis, d’ailleurs, c’est ce que je lui ai dit mot pour mot, je détestais ses parents autant qu’elle. J’eus un sourire sous sa réponse*

- C’est tout moi ça ! Tu appelles, je viens. Je ne te laisserais jamais tomber tu le sais bien. Tu es bien trop importante pour moi pour que je prenne le risque de te perdre. Ne penses plus à ton connard de client ou à tes abrutis de parents, ils ne savent pas ce qu’ils perdent en ne te laissant pas de chances, ça laisse plus de chance aux autres de voir à quel point tu es douée et tu verras un jour dans un avenir très proche, ils se battront tous pour t’avoir comme photographe ! Tu seras tellement demandée que tu ne seras plus où donner de la tête et ça fermera le clapet à ce couillon qui n’a pas su voir ton talent aujourd’hui

*Oui, je ne connaissais pas ce mec mais je le détestais déjà, quant à ses parents, j’aimerai bien les revoir le plus vite possible. D’ailleurs, je regardais ma meilleure amie en souriant, amusé*

- Le prochain dîner avec tes parents, je veux être présent. Je me ferai une joie de les remettre à leur place

*Elle finit par me dire aussi que ce n’était pas le pire de sa soirée. Ah bon ? J’écoutais son histoire et je serrais doucement les poings. Argh ! Un enfoiré avait essayé de la toucher en pleine rue ?! Ouh, il avait signé son arrêt de mort lui ! Je me calmais, pensant que je n’avais pas le droit de m’emporter avant l’heure, je me devais de consoler ma meilleure amie. Je la pris contre moi une fois son récit fini et je lui caressais le haut des cheveux en l’embrassant sur le front. Je lui disais que c’était fini, qu’elle était maintenant en sécurité chez elle et que je veillerais sur elle. J’ajoutais également que la prochaine fois que je le croisais, je lui ferais sa fête à ce connard qui avait osé la toucher. Je continuais mes caresses, la réconfortant du mieux que je pouvais et je ferai tout ce qui était en mon pouvoir pour lui faire oublier ce passage. Elle finit par me dire qu’elle ne savait pas ce qu’elle ferait son moi. Ce qui me fit sourire*

- Oh je dirais certainement la même chose que moi sans toi… des bêtises sans aucun doute

*Je restais ainsi aussi longtemps qu’il le faudrait mais Sulpicia se calma bien vite, rassurée par l’étreinte et les mots que je venais de lui dire. Même si elle était calmée, je continuais malgré tout, mes caresses sur ses cheveux la réconfortant encore. Je la regardais dans les yeux en hochant la tête*

- Bien sûr que je reste avec toi ce soir. Je ne vais certainement pas te laisser toute seule à broyer du noir à cause de ses abrutis ! Tu sais quoi ? On va sortir pour te changer les idées !

*A ces mots, mon portable fit des siennes et je soupirais. Qui pouvait m’appeler à 10 heures du soir ? Je regardais Sulpicia et elle me fit un léger signe de tête me faisant comprendre que je devais répondre. Très bien… Je sortis mon téléphone et je regardais un instant mon portable, hésitant, en voyant le nom qui s’affichait… John… mon paternel. Qu’est-ce qu’il me voulait encore lui ? A contrecœur, je décrochais*

- Quoi ? *Dis-je sèchement tandis que je serrais doucement mon poing de libre. Il venait de m’appeler « mon ange » et je détestais ça* Arrête de m’appeler comme ça et qu’est-ce que tu veux ?! Quoi ?! Non mais va te faire foutre ! Je ne suis pas ta banque ! Je t’en ai déjà donné le mois dernier et si tu ne sais pas comment gérer ton blé, tu n’as qu’à arrêter de jouer au Poker et de tout perdre à chaque fois ! Maintenant fous-moi la paix !!

*Dis-je en raccrochant et posant mon téléphone sur la table. Je me pris la tête dans mes mains en soupirant. Mon père ne m’appelait que lorsqu’il avait besoin d’argent. Chaque fois que j’y allais, il me disait qu’il me rembourserait mais je savais très bien qu’il ne le ferait jamais, il me devait presque plus de 2.000 dollars et je n’en avais toujours pas vu la couleur et je savais très bien que je ne les reverrais jamais. Sauf que je n’avais pas aimé qu’il m’appelle « mon ange » ça me rappelait l’époque de mes huit ans où il avait abusé de moi et il prenait un malin plaisir à le faire. Sulpicia étant ma meilleure amie, connaissait tout de moi, elle savait ce que j’avais vécu avec mon père, ce qu’il m’avait fait à mes 8 ans et la relation conflictuelle que j’entretenais à présent avec lui. Tentant de reprendre mon calme, je regardais de nouveau Sulpicia*

- Tu sais quoi ? Une sortie tous les deux nous ferait le plus grand bien. Une virée au Babylon ça te dit ? On s’amusera comme des fous tu verras. Je te le promets

*J’avais besoin de changer d’air suite à la conversation téléphonique que je venais d’avoir avec mon père et elle aussi, avait besoin de changer d’air. Le Babylon était le meilleur endroit pour nous amuser sans penser à rien*
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Sulpicia Vasilii

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MessageSujet: Re: Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson]   Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson] I_icon_minitimeSam 15 Sep - 10:53

Nous nous installâmes tranquillement dans le canapé avant que je ne commence mon récit de ma sublime semaine… J’en avais connues des meilleures et plus joyeuses. Tout d’abord, un contrat m’était passé sous le nez, parce qu’un client me trouvait trop jeune et inexpérimentée pour ce qu’il voulait… Ensuite, j’avais encore assisté à un dîner chez mes parents, et bien sûr ça avait encore mal tourné. Ils n’appréciaient pas mon choix professionnel, mon choix social… Contrairement à moi, ils n’étaient pas pour l’homosexualité et, par conséquent n’appréciaient pas Mathéo. Ils étaient donc, deux abrutis finis… S’ils n’étaient pas contents, ils n’avaient qu’à déménager et arrêter de m’inviter à tous leur dîner de famille.

Pour me remonter le moral, il dit ce qu’il pensait sur mon client, sur mes qualités en photographie. Venant de quelqu’un d’autre que lui, je l’aurais pris comme de l’hypocrisie, avec lui j’étais sûre que c’était sincère, ce qui me faisait très plaisir. Je lui souris alors amicalement et le remerciais d’être venu. Après tout, il n’était pas obligé de le faire… Je lui avais un peu demandé de venir sur un coup de tête sans prévenir. Je lui dis donc le fond de ma pensée, ce qui le fit sourire à son tour. Il déclara alors que c’était tout lui, que si je l’appelais, il venait car il tenait à moi et il ne voulait pas me perdre. Il rajouta sur la lancé que je n’avais plus à penser au client et à ma famille, que le client allait sans doute regretter son refus, car le jour où on reconnaitra mon talent de photographe, je ne saurais plus en donner de la tête, ce qui ferait qu’il regretterait le fait de ne pas m’avoir eu aujourd’hui. Ah, mon cher Mathéo… Il avait toujours les mots pour n’importe quelle situation.

- Ce qui est sûr et certains, c’est que même si je ne saurais plus où en donner de la tête… Je saurais toujours comment être là pour toi. Je tiens moi-même beaucoup à toi.

Ça avait été comme ça depuis que nous étions plus jeunes. Il avait toujours été le grand frère dont j’avais besoin. On avait peut être neuf ans de décalage, mais on s’entendait à merveille. Même quand j’étais plus petite et que je lui demandais de venir en pleine nuit, il le faisait. A partir du moment où il pouvait conduire, quand je l’appelais il venait toujours au plus vite quand ça n’allait pas. De toute façon, avec mes parents ça n’allait jamais très bien alors. Avant de le connaître, je broyais du noir toute seule dans ma chambre quand mes parents m’en faisaient voir de toutes les couleurs. Et puis quand il pouvait venir chez moi en douce, je l’invitais presque à tout bout de champ et il prenait ma défense face à ma mère et mon père. Bien sûr, je n’avais jamais abusé de sa gentillesse, je lui demandais de l’aide que quand c’était réellement grave. J’étais moi-même pleine de surprise et me défendais très bien. Mais parfois, c’était les nerfs qui lâchaient et j’en pouvais plus, alors j’allais me réfugier avec lui. Il avait savoir ce dont j’avais réellement besoin contrairement à la plus part de ce qui m’entourait. D’ailleurs, Mathéo déclara alors qu’il voulait être présent au prochain dîner avec mes parents, rien que pour pouvoir les remettre à leur place comme il le faisait si bien.

- Je me ferai une joie de t’inviter alors. Déclarai-je avec un léger sourire.

Malheureusement, ce n’était pas ce qu’il y avait de pire… Le pire était ce qui s’était passé ce soir… Certes, ça aurait pu aller bien plus loin, mais rien que d’y penser ça me faisait frissonner. Mais il fallait que j’en parle à quelqu’un, et je savais que je pouvais avoir confiance en Mathéo, j’avais toujours eu confiance en lui. Je lui racontais donc ma mésaventure qui avait eu lieu après que je sois sortie du travail… Cette mauvaise rencontre que j’aurais préféré ne jamais faire. Par miracle, je me défendais un minimum bien. Mais quand même, c’était le genre de choses dont je me passerais bien ! A la fin de mon récit, je pleurais à chaudes larmes… Et mon frère m’attira contre lui pour me caresser les cheveux et déposer un baiser sur le haut de ma tête pour me réconforter. Je pleurais alors contre son torse, et me concentrait sur la régularité des battements de son cœur pour me calmer. Il me dit alors calmement que c’était terminé, que j’étais en sécurité chez moi et qu’il veillait sur moi. En guise de réponse, j’hochais simplement la tête, encore incapable de dire quoique ce soi.

Lorsque je fus plus apte à dire quelque chose, je le remerciais une nouvelle fois et dis que je ne savais pas ce que pourrais faire sans lui. En réponse, il expliqua que ça serait comme lui sans moi, nous ne ferions que des bêtises… Ce qui était fort probable, puis qu’ils nous arrivaient même aujourd’hui de faire les quatre cent coups. Nous aimions nous amuser, mais on était là pour calmer ‘autre quand il allait trop loin, ainsi nous évitions certains ennuis… Bref, on était toujours là l’un pour l’autre et personne n’allait détruire notre lien fraternel ! Le premier qui allait essayer, je lui promets une vie de malheurs.

Comme toujours, Mathéo avait réussi à me calmer rapidement, c’était bien le seul à qui il ne fallait pas des heures et des heures pour calmer mes larmes. Il me connaissait si bien, qu’il savait comment procéder pour trouver les mots justes pour chaque situation, et c’était pareil quand les rôles étaient inversés, je savais ce dont il avait besoin. Je lui demandais ensuite s’il pouvait rester avec moi ce soir, je ne voulais pas réellement me retrouver toute seule… Je lui dis tout de même qu’il n’était pas obligé d’accepter vu que je l’avais un peu invité à l’improvise. Il me regarda alors dans les yeux en hochant la tête, pour répondre qu’il ne comptait pas me laisser broyer du noir toute seule, et que nous allions sortir pour me changer les idées. Je souris, et puis je sentis son portable vibrer dans sa poche. D’un regard, il me demanda mon approbation pour décrocher, d’un léger signe de tête je lui fis comprendre qu’il pouvait répondre. Il prit donc son téléphone dans sa poche et hésita… Hm… ça ne présageait rien de bon. Je me redressais pour m’asseoir correctement e puis l’observais pendant sa discussion quelque peu mouvementé. Je pouvais mettre ma main à coupé qu’il s’agissait de son salop de père… Hm… qu’est-ce qu’il lui voulait encore ? Au cours de la conversation, je compris bien vite qu’il s’agissait encore d’argent. J’aurais su, je lui aurais dit non pour répondre… Une fois que Mathéo raccrocha, il prit sa tête entre ses mains et je posais la mienne sur son épaule avant de lui sourire tendrement. Je pouvais imaginer à quel point ça pouvait être difficile de parler à son père après ce qui lui avait fait vivre… Je retournais alors dans ses bras et lui fis à mon tour un câlin.

- Tu as vraiment bien fait de l’envoyer dans les roses… Ton père n’est qu’un salop… Tu n’aurais même pas dû répondre en fait.

Voila, on se réconfortait mutuellement. Lorsqu’il fut plus calme, il me regarda et me proposa une sortie au Babylon pour se changer les idées à tous les deux, me promettant que nous allions bien nous amuser. Je me redressais une nouvelle fois en le regardant, sourire aux lèvres. De toute façon, tous les deux en sortie, ça s’amusait toujours. Je répondis donc :

- Je te suis ! Allons donc nous changer les idées et s’amuser.
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Mathéo J. Anderson

Mathéo J. Anderson

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MessageSujet: Re: Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson]   Un petit appel dans la soirée... [PV: Mathéo J. Anderson] I_icon_minitimeJeu 15 Nov - 17:19

*La veille eu soir, ça avait été une merveilleuse soirée. La soirée au Babylon avait été grandiose comme d’habitude. Arrivé avec mon meilleur ami, nous étions d’abord allés au bar avec difficulté je devais bien l’avouer. Des mecs nous caresser au passage quand nous tentions de nous frayer un chemin jusque notre boisson de la soirée et nous empêchaient d’avancer, enfin presque. Après un petit haussement de ton, c’était limite s’ils ne s’écartaient pas sur notre passage et c’était amusant. La prochaine fois, je demanderais à ce qu’on nous déroule le tapis rouge ! Ça serait amusant comme situation non ? La soirée se passa sans encombre comme d’habitude, j’eus mon lot de mecs pour la soirée et Nicolas eut les siens lui aussi et vu le sourire qu’il arborait, je crois qu’il avait dû prendre son pied. En même temps, le Babylon était fait pour ça non ? Trouver des mecs beaux, bien bâtis, avec un sexe de taille convenable et se le taper sans aucun remords. De toute manière c’était ma devise, une fois jamais deux et il ne fallait même pas espérer me revoir un jour. Je ne me suis jamais attaché à personne et ce n’est pas maintenant que j’allais commencer. Je suis Mathéo Jérémy Anderson bordel de merde et j’ai une réputation à tenir ! Je ne pouvais pas tomber amoureux, ce n’était pas… moi. Je n’étais pas comme les hétéros qui se marient, qui fondent une famille. Quel intérêt ? Moi je voulais uniquement vivre pour le sexe, la drogue et la jeunesse éternelle. Je voulais mourir à 30 ans, je n’avais pas envie d’aller plus loin parce que je ne serais plus aussi charmant qu’autrefois et ce n’est pas l’âge qui allait m’aider. Je voulais rester éternellement jeune*

*Je sortis vers 5 heures du matin de la boite et je rencontrais en route un charmant jeune homme qui semblait m’attendre. Il m’avait suivi dans ma voiture sans que je ne l’invite, sans gêne ! J’adorais ça. Et il s’est occupé de ma queue tandis que je conduisais. Hmm, j’ai presque failli avoir un accident avec ses conneries. Arrivé à bon port, je montais tout en embrassant mon coup du soir et je n’avais même pas pris la peine de me rhabiller puisque j’allais finir nu dans 3 secondes. Et ce fut le cas, une fois nu l’un comme l’autre, je l’emmenais dans ma chambre et après avoir enfilé une capote, protection oblige, nous fîmes l’amour comme deux hommes le feraient… sauvagement, enfin surtout moi. Une fois fini, je m’endormis bien vite pour ne me réveiller que vers 11 heures. Hmm, heureusement que nous étions Samedi parce que sinon, là, j’étais viré à coup sûr ! Je m’étirais doucement et je vis à mec à mes côtés. Hein ? Il fait quoi là lui ?! Je le réveillais brusquement et après qu’il m’ait dit que je l’avais baisé hier soir, je lui demandais de partir… deux fois… Mais la deuxième, je le jetais dehors en lui balançant ses vêtements à la figure. Je pris une douche et hop, boulot avant de recevoir un charmant jeune homme qui devait poser pour moi une pub et il finit par jouer avec ma sucette. Je prenais du bon temps avant de recevoir un appel important. Sulpicia, ma meilleure amie, avait besoin de moi. Je remerciais l’homme en le virant de chez moi et après avoir tout vérifié, je partis chez ma meilleure amie*

*Je fus chez elle rapidement et dès qu’elle m’ouvrit, je la serrais contre moi dès qu’elle vint se blottir dans mes bras. Je ne savais pas ce qui s’était passé mais une chose était certaine, je n’allais pas aimer ce que j’allais entendre. Nous entrâmes chez elle et nous installâmes dans son canapé, c’est beaucoup plus confortable qu’être debout, et elle commença le récit de sa semaine. Ça commençait fort dis-donc ! Un de ses clients n’avait pas voulu d’elle parce qu’elle n’avait pas d’expérience, voilà le genre de phrase que je détestais entendre. « Ne pas vouloir d’elle parce qu’elle n’avait pas d’expérience » Non mais j’aurai tout entendu ! Si je retombais sur ce gars, il allait m’entendre ! Je finis par lui dire qu’elle ne devait pas faire attention à ce connard, qu’il ne savait pas ce qu’il perdait. Je savais ce que mon amie valait et elle était douée et je le pensais vraiment ! Le prochain qui osait dire le contraire, devant moi ou non, je lui faisais la tête au carrée. J’eus un sourire amusé sous ses paroles*

- J’espère bien que tu ne m’oublieras pas. Avec qui je ferai des bêtises moi après ? *Dis-je en souriant, amusé* Puis, tu sais très bien que même si tu deviens célèbre et que tu prends la grosse tête, je serai toujours là pour te faire garder les pieds sur terre

*Dis-je avec un sourire innocent sur le visage. Je savais très bien, qu’elle ne prendrait jamais la grosse tête, c’était juste pour la taquiner. Par la suite, elle me raconta que Mercredi ses parents l’avaient invité à un dîner et qu’elle avait encore eu le droit à des brimades. Je détestais ses parents. Ils étaient aussi cons que les miens, d’ailleurs on se demande encore comment nous avions réussi, l’un comme l’autre, à ne pas finir comme eux. C’était la question à 100 points. Mais toujours est-il que ses parents, en plus d’être con, sont homophobes… Je vous laisse imaginer la première rencontre entre ses parents et moi. Mais là, je ne supportais pas qu’on s’en prenne à ma meilleure amie, que cela soit des inconnus ou ses propres géniteurs alors je lui avais dit que je voulais être invité au prochain repas de famille et que je m’expliquerais moi-même avec ses parents. J’eus un sourire satisfait sur le visage*

- Il me tarde déjà d’être à ce repas… Je sens que je vais m’amuser avec tes chers parents

*La suite fut beaucoup moins marrante. Elle commença à me raconter ce qui c’était passé quand elle fut sortie du travail et qu’un alcoolo lui avait demandé l’heure. Sous ses paroles, mes poings s’étaient automatiquement fermés. Punaise, si je le retrouvais ce connard qui avait osé faire ça à ma meilleure amie, il allait se retrouver castré en 2 minutes. On ne touchait pas Sulpicia sans en subir les conséquences et ces dernières c’est moi qui les donnais. Il fallait quand même que je calme ma meilleure amie avant de m’énerver moi. Je passerai mes nerfs sur ce connard quand je le retrouverais. Je pris Sulpicia dans mes bras, la câlinant et caressant ses cheveux pour la calmer un peu. Les paroles n’étaient pas suffisantes mais les gestes comblaient le manque. Je lui disais que maintenant c’était fini et que la prochaine fois que je croiserais celui qui lui a fait ça, il allait le regretter. Elle se calmait petit à petit. Elle finit par me remercier et me demander ce qu’elle ferait sans moi… Oh bah probablement la même chose que moi sans elle… des conneries. Quoique quand nous étions tous les deux, c’était certain que les conneries étaient au rendez-vous. Une fois calmé, elle me demanda si je pouvais rester, elle n’avait pas envie d’être seule. Mais de toute manière, il n’était même pas question que je la laisse seule ce soir chez elle. Je m’imposais tout seul et encore, imposer était un bien grand mot, jamais je ne m’imposais avec elle. Elle n’allait pas bien, il était logique que je reste avec elle, ça coulait de source pour moi*

*Nous étions toujours assit dans le canapé à nous faire des câlins quand je sentis mon portable vibrer. Tiens ? Qui pouvait m’appeler à une heure aussi tardive ? Je regardais Sulpicia avant de faire quoi que ce soit. J’étais là pour elle ce soir et pour personne d’autre alors j’attendis son approbation, chose que je ne faisais avec personne d’autre et elle hocha doucement la tête pour me dire de décrocher. Je sortis mon portable et regardais le nom qui s’affichait… John… Mon père. J’hésitais à décrocher mais je finis par le faire. Sa première phrase ne me plut pas « Bonjour mon ange » Non ! Pas mon ange ! Je ne voulais plus entendre ce surnom ! Il me rappelait de trop mauvais souvenirs mais il semblerait que ça le faisait plaisir de me rendre dingue. Il me demanda une nouvelle fois de l’argent. Non mais ça, je n’étais pas la Banque de France non plus, s’il ne savait pas gérer son blé ce n’était pas de ma faute alors je l’envoyais chier, une bonne fois pour toute, enfin jusqu’à son prochain appel, et je raccrochais, posant mon téléphone sur la table et me prenant, par la suite, la tête entre mes mains. Je le détestais réellement comme je n’avais jamais détesté personne. Je ne voulais qu’une chose, qu’il meurt pour que j’en sois définitivement débarrassé. Ma meilleure amie vint se mettre de nouveau dans mes bras et ce fut son tour de me câliner. Hmm, oui, c’était ce dont j’avais besoin en cet instant. J’écoutais ce qu’elle me disait et j’eus un petit sourire*

- Je sais mais, il m’aurait harcelé toute la soirée et je n’ai vraiment pas envie de ça. J’ai envie de passer une excellente soirée avec toi et pas de me prendre la tête avec ce connard qui me sert de père

*Je pris le temps de me calmer quelques instants avant de reprendre en disant qu’on devait sortir se changer les idées. Une sortie au Babylon s’imposait ! Ou au Woody’s aussi mais ce club c’était surtout quand on voulait boire un verre. Non, le Babylon était parfait et au moins, on pourrait danser. Je remis mon portable dans ma poche et c’est tout sourire que je me tournais vers ma grande amie*

- C’est parti pour une soirée au Babylon alors !

*Je lui pris la main et je l’entrainais avec moi, lui laissant quand même le temps de fermer son appartement et je passais mon bras sous le sien et nous partîmes ainsi jusque la voiture. Je lui ouvris la portière et une fois dedans, je refermais la porte et je montais côté conducteur et direction le Babylon ! Arrivé sur place, je descendis et je partis ouvrir à ma meilleure amie. Je fermais la voiture, et je lui pris la main et après avoir dit au videur qu’elle était avec moi, nous entrâmes dans la boite… MA boite ! Celle où j’adorais venir m’éclater et c’est aussi ici que se trouvait les plus beaux mecs de Pittsburgh. Mais ce soir, j’étais là pour Sulpicia, pour qu’elle se change les idées et non pour draguer… mais ça ne m’empêchait pas de regarder n’est-ce pas ? Nous traversâmes péniblement la foule, je sentis des mains sur mes fesses mais je n’y prêtais pas attention, c’était presque une habitude pour moi. Enfin, nous arrivâmes au bar et je la regardais en souriant*

- Tu veux boire quelque chose ?
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