*10 heures du matin et me voici devant la fac de Pittsburgh ! Mais qu’est-ce que je venais foutre ici moi ?! J’avais passé mon adolescence dans cette fac enfin une partie de mes 18 ans jusqu’à mes 21 ans comme tous les gamins qui se retrouvent là à ma place aujourd’hui. Je finis ma cigarette avant de la jeter dans le caniveau et de l’écraser pour éviter de déclarer un incendie précoce mais vu comment il pleuvait, ça m’étonnerait qu’un incendie se déclare aujourd’hui. Je courus jusqu’à l’entrée du bâtiment et en me retournant, je vis le lycée. Je ne sais pas pourquoi mais cette image me fit sourire. Je me revoyais au lycée, à mes 13/14 ans, où j’étais avec Nicolas et je m’amusais comme un fou. D’ailleurs, c’est cette année-là, où j’ai passé une après-midi complète chez lui, dans sa chambre, allongé sur son lit à côté de lui tandis que nous lisions des BD l’un contre l’autre. Il en tenait une et nous la lisions tous les deux, j’étais bien dans ses bras, sous ses caresses… si bien, tellement bien que, pris dans le mouvement, je l’ai embrassé laissant glissé une de mes mains vers son pantalon pour le lui déboutonner et ainsi accéder à son sexe pour le caresser. Il avait l’air, d’ailleurs, d’apprécier ce que je faisais, puisqu’il me rendit mon baiser avec plus de passion que jamais tout en lâchant la BD par terre et en passant ses bras autour de ma nuque. Nous n’étions pas amoureux, nous étions comme des frères mais c’est juste que pour ma première fois avec un mec - Autre que mon père le jour de mes 8 huit ans - je voulais que ma première fois, ce soit avec lui et personne d’autre. Et il était tout aussi disposé que moi pour aller plus loin, ça ne changerait pas notre amitié pour la suite, nous le savions, au contraire, ça l’a étrangement renforcé, ça l’a rendu indestructible. Nous étions donc ainsi, dans sa chambre, lui, en train de m’embrasser tout en me mordillant la lèvre inférieure et moi, en train de le caresser et de tenter de le déshabiller. Je finis par quitter ses lèvres pour me mettre, assis, sur lui et de lui retirer son pantalon ainsi que son boxer. J’avais envie de lui, tout comme lui de moi, je le sentais, ça se voyait dans nos regards. Il me laissa faire, sans broncher, il me souriait simplement et je fondais littéralement. Je finis par me pencher vers son entrejambe pour l’embrasser, avant de la prendre en bouche et de commencer une petite gâterie. Nicolas se raidit doucement sous cette sensation mais hormis ces petits cris de plaisir et ses caresses dans ma nuque, je n’entendais ni ne sentait rien d’autre. Je prenais du plaisir à le faire et lui aussi. Il finit par se soulager en moi, j’avalais ce qu’il m’avait donné et je l’embrassais de nouveau sur son sexe. Il finit par se redresser, m’attirant à lui pour m’embrasser. Il s’attaqua ensuite à mon oreille tout en me murmurant de le prendre tout de suite, qu’il n’en pouvait plus d’attendre tout en me déshabillant, m’enlevant mon jean et mon boxer avant de se recoucher tout en m’attirant à lui. J’avais fini de le déshabiller, nous étions nu l’un devant l’autre pour la première mais plutôt que de nous gêner, ça nous semblait presque normal, logique d’en être arrivé là. Je finis par lui demander s’il avait des préservatifs avant de commencer parce que bon, c’est bien de s’envoyer en l’air mais il fallait le faire avec un minimum de protection. Il hocha la tête avant de se relever légèrement et d’en prendre un dans le tiroir de sa table de chevet, me disant que sa mère lui en avait mis des tonnes dans son tiroir pensant qu’il n’en aurait jamais assez. Nous partîmes tous les deux dans un grand éclat de rire puis une fois calmé l’un comme l’autre, Nicolas se décida à ouvrir le papier contenant le petit bout de latex et il l’enroula autour de mon sexe. Je fermais les yeux un instant en sentant ses caresses, ses douces mains caressant l’intérieur de mes cuisses avant de les rouvrir en le sentant passer sa main sur ma nuque tout en passant sa jambe gauche sur ma taille. Cette fois-ci, nous ne ferions plus machine arrière et après un baiser passionné, je le pénétrais avec douceur. Nous nous regardions un instant, il me souriait, confiant, et je lui rendis son sourire tout en commençant d’intenses mouvements de bassin. Je le sentais appuyer sa jambe dans mon dos, comme s’il voulait que je le pénètre plus profondément et c’était le cas, il voulait que je le possède jusqu’au plus profond de son âme et de sa chair, il se donnait entièrement à moi et moi, je voulais faire pareil. Je le pris donc plus profondément, je voulais qu’il ressente le même plaisir que moi. Je sentais ses caresses sur ma peau, mes fesses, ma nuque… J’aimerai que cet instant dure indéfiniment, que nous soyons unis l’un à l’autre pour toujours mais toutes les bonnes choses ont une fin n’est-ce pas ? Cela faisait presque 10 minutes que nous nous ébattions dans son lit, nous étions en sueur mais aucun de nous ne voulait lâcher prise. Nicolas m’embrassait avec toute autant de passion que le premier baiser et moi, je l’assenais de coups de rein plus fort les uns que l’autre, je voulais tenir le plus longtemps possible mais je ne tenais plus si bien que je finis par lâcher mon plaisir en lui, la capote avait craqué, lui aussi l’avait senti mais quand je lui ai dit qu’elle avait craqué, tout ce qu’il m’avait dit, c’était qu’il avait confiance en moi. Non, je savais que j’étais en parfaite santé et Nicolas aussi vu que nous n’avions jamais fait l’amour l’un comme l’autre avant cette après-midi mais je ne voulais pas prendre de risque mais Nicolas était buté et il ne voulait pas que j’arrête, pas encore. Je finis par m’allonger sur lui, reprenant mon souffle, lui aussi. Il m’attaquait à coup de tendres baisers dans sa nuque et j’étais bien comme ça, sentant son corps chaud sur moi, ses mains parcourant mon corps et moi, en lui, ne bougeant plus, embrassant son torse et laissant mes mains se balader sur son corps au gré de leurs envies. Nous étions bien dans les bras l’un de l’autre, je posais mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser tendrement mais jamais je n’aurais pensé que sa mère rentrerait dans sa chambre tout d’un coup, pour ranger son linge dans son armoire. Euh… oups ? Nous étions tous les deux nus, moi sur lui, et ce qu’elle trouva à dire c’était de savoir comment c’était passé notre matinée ? Je venais de baiser son fils, chez elle, et ça ne la dérangeait pas ? J’avais vraiment raison de considérer cette famille comme ma seconde famille. Ils étaient gentils, accueillants, ouvert d’esprit et c’était très rare. Nicolas finit par lui répondre qu’elle s’était bien passé mais que certains des profs qu’on devait avoir n’étaient pas là alors, c’était pour ça que nous étions revenus plus tôt à la maison. Sa mère lui sourit, à moi aussi, puis, avant de partir, elle nous dit qu’elle avait fait des cookies et d’autres gâteaux et que si nous avions faim, nous pouvions venir en manger. Nicolas lui répondit que nous arrivions et sa mère partit. Nous nous regardâmes un instant avant de partir dans un grand éclat de rire une nouvelle fois. Nous venions d’être pris sur le fait, sa mère nous avait vus en train de faire l’amour mais elle n’avait rien dit… Elle l’avait accepté. C’était juste incroyable. Je me retirais enfin du corps de mon meilleur ami et j’en profitais aussi pour enlever la capote craquée et la jeter à la poubelle. Nous nous rhabillons à la hâte, profitant pour s’échanger des baisers tandis que nous nous rhabillions et une fois prêt, j’embrassais une dernière fois tendrement Nicolas avant de descendre en cuisine rejoindre sa mère qui nous accueilli en souriant et en nous servant chacun une belle assiette de dessert fait maison*

*Ce souvenir me fit sourire. Même après avoir baisé des dizaines et des dizaines de mecs depuis mes 14 ans, je n’oublierais jamais ce moment avec Nicolas, le seul moment où j’ai été vraiment sincère dans ce que je faisais et je me demandais si un jour, ça allait arriver de nouveau ? Est-ce que j’aimerais un jour un mec assez fort pour revivre ça ? Je n’en savais rien et pour l’heure, ce moment n’était pas prêt d’arriver. J’entrais dans le bâtiment, les couloirs n’avaient pas changé… en fait, rien n’avait changé. J’avançais sans regarder où j’allais et je finis par bousculer quelqu’un… un surveillant on dirait. Il était mignon, blond aux yeux bleus, typé… Hmm, si je n’avais pas été bien élevé, j’aurai pu baver devant lui. Je le suivis du regard et il finit par rentrer dans le restaurant universitaire… Oh non, il fallait que j’aille l’aider… Il allait se perdre sinon. Un sourire de prédateur se dessina sur mon visage et je le rejoignis dans la cantine. Je l’attrapais par le col pour l’embrasser, il se débattait mais il finit par se laisser faire, me rendant mon baiser avec passion. Je n’avais pas envie de préliminaire aujourd’hui alors je lui baissais son pantalon et son boxer avant de le retourner et de le plaquer contre une table du self. Je fis de même avec mes vêtements et j’entrais en lui sans ménagement tout en gardant une pression sur sa nuque pour qu’il ne se relève pas. Je le prenais comme j’avais envie, parfois tendre parfois sèchement mais je mettais du cœur dans ce que je faisais et les cris du charmant surveillant m’indiquaient que je m’y prenais plutôt bien ! Je finis par appuyer mes mains contre la table et de redoubler mes mouvements de bassin plus sèchement. Je finis par me soulager en lui et ce charmant garçon lui… se soulagea par terre et sur les chaises… Hmm pauvres étudiants qui allaient manger là ce midi… s’ils savaient ce que nous venions de faire, ils ne voudraient plus manger là. Cette idée me fit sourire puis je finis par me retirer du jeune homme avant de me rhabiller et de ressortir su self. Je finis par me diriger vers une salle de classe, la première que je trouvais et toquais. Le prof me considéra un instant - Quoi ? Il n’avait jamais vu ma tête peut-être ? - avant de me laisser entrer. Cours de maths. Beurk ! J’avais horreur de ça. Je regardais les élèves présents et mon regard s’attarda sur deux garçons qui semblaient trouver un meilleur intérêt aux bavardages qu’au cours. Je ne pouvais que les comprendre ! Surtout avec ce charmant Mr Wesley comme prof de maths ! Il était ennuyeux à mourir. Je les observais discrètement. Celui de gauche, brun aux yeux bleus, hmm, d’ailleurs très mignon je dois dire, semblait bien s’entendre avec son voisin de table, un châtain aux yeux verts. Le brun, vu la façon dont il regardait l’autre mec, il était gay à 300 % mais l’autre… Je restais un instant indécis… Ce n’était pas le petit ami de Sulpicia ce petit blondinet châtain aux yeux verts ? Mais alors pourquoi avais-je l’étrange impression qu’il regardait son partenaire de classe d’un œil autre que le ferait un ami normal ? Serait-il gay lui aussi ? Aurait-il eu la mauvaise idée d’utiliser ma meilleure amie comme couverture ? Si tel était le cas, il allait le regretter. On ne joue pas avec les sentiments de ma meilleure amie comme ça ! Son regard ne trompait pas, il était gay ! Je le sentais sauf qu’à la différence de son voisin, il n’en savait rien. Un sourire se dessina sur mes lèvres. J’allais lui ouvrir les yeux sur le fait qu’il aime les hommes. Le professeur me sortit de mes rêveries en interpellant ce fameux jeune homme*

- Mr Corbett, puisque le cours semble tant vous intéresser, accompagnez donc Mr Anderson jusqu’au bureau du principal voulez-vous ?!

*Hmm, même la chance jouait en ma faveur ! Le jeune homme semblait gêné, décidément, il allait vraiment lui falloir un petit coup de main pour ne plus avoir peur du regard des autres. Mais qu’il ne s’inquiète pas ! Tonton Mathéo était là et il allait l’aider dans cette difficile et douloureuse tâche qu’est de s’accepter soi-même ! Je sortis de la classe en compagnie donc de ce cher Luke si je me rappelais bien, Sulpicia m’en parlait souvent avant et je ne l’avais vu qu’une ou deux fois en tout et pour tout. Je souris amusé, brisant enfin le silence*

- Tu ne serais pas le petit-ami de Sulpicia toi par hasard ?

*Dis-je d’un ton malicieux. Oh ainsi donc, c’était son ex maintenant ?*

- J’espère que tu ne t’es pas servie d’elle comme couverture ? Je n’apprécierais pas si tel était le cas

*Dis-je sérieusement, après avoir vu la façon dont il regardait son voisin de classe. Devant son air inquiet, je ne pus m’empêcher d’avoir un rire, amusé*

- Relax, tu es ami avec Sulpicia, je ne ferai rien

*Puis passant du coq à l’âne - J’adorais le faire - je changeais complètement de sujet*

- Alors, comment ça va avec ton nouveau petit copain ?

*Dis-je sur un ton malicieux en parlant de son copain de classe*

« Dring dring dring DRING ! Good moorning, il est à 6h30 et nous allons commencer cette belle journée par une bonne nouvelle, et oui il va faire beau ! Quelle chance nous avons… » J’éteignais le réveil avec ma main, soufflant.

« Tu parles d’une chance… »

Je grimaçais lorsque je tentais de me redresser, j’avais mal de partout, pour une fois je n’avais eu le droit à aucun de mon père hier soir mais ca datait d’avant-hier, c’était encore un différend que nous avions eu et il l’avait réglé comme d’habitude, en me frappant. Evidemment depuis j’avais mal, je crois que les bleus que j’avais ne partiraient pas de sitôt, j’étais sûr de n’avoir rien de casser au moins, c’était une bonne chose. Mais un mouvement et je ressentais quand même des douleurs. Je me levais quand même, allant prendre ma douche comme à mon habitude et je partis rejoindre Nick sans même prendre mon petit déjeuner. J’étais pressé de le voir, il était vraiment un mec bien contrairement à ce que je pensais dès notre première rencontre. J’avais vraiment envie de le connaitre davantage et je me disais qu’il allait falloir que je lui parle lorsqu’on se verrait en classe. J’allais me prendre un café quand même pour avoir du carburant pour la matinée et tout en allant vers la salle de Maths, je buvais doucement. Une fille vint me voir, c’était une des pom pom girls.

« Hey Luke ! »
« Salut Britany, tu as l’air en forme aujourd’hui. » Je répondis à son sourire lorsqu’elle entendit mes paroles.
« Ho c’est rien, je trouve que c’est une belle journée… » Elle se pinça la lèvre inférieur avant de continuer. « J’ai un message de l’entraineur, il m’a dit que tu pouvais venir ce soir, il va voir comment tu joues et suivant ce que tu fais il te prendra. Tu vas y arriver j’en suis sûr, j’ai envie que tu fasses partie de l’équipe. » Elle posa une main sur mon épaule avant de me faire un bisou sur la joue.
« Ho… merci Britt… je… te retrouve ce soir à l’entrainement alors. Je dois aller à mon cour de maths. »
« Bon courage alors. »

Elle me fit un clin d’œil puis partit dans l’opposé ou je me dirigeais, tant mieux, j’avais la paix. Elle n’était pas méchante mais quand même assez collante et ce n’est pas que je recherchais. J’allais donc à mon cour, allant m’assoir à ma place habituelle, Nick vint me rejoindre et je souriais. Le cour commença donc et je commençais à en avoir marre, j’ouvris donc la conversation avec Nick, après tout je connaissais déjà ce problème je n’avais pas besoin d’écouter après si lui en avait besoin je pouvais toujours lui expliquer les choses. Je ne fis même pas attention au mec qui entrait, je continuais toujours de parler avec mon voisin, content de voir qu’on avait pas mal de chose en commun lui et moi. Lorsque le prof m’appela je m’arrêtais, faisant un petit sourire timide avant de me lever. Il voulait que j’accompagne ce mec chez le principal, tant mieux ça me permettra d’échapper au cours un instant.

« Oui monsieur… »

Je sortis donc, lançant un bonjour au mec avant de commencer à marcher dans le couloir. Je ne m’étais pas attendu à ce qu’il me fasse la conversation et je posais mon regard sur lui quand il me demanda si je n’étais pas le petit ami de Sulpicia. Je fronçais les sourcils.

« C’était vrai il y a quelques années, nous sommes amis maintenant. Tu la connais ? »

Il se permettait de me tutoyer alors je faisais de même, espérant que ça ne le blesse pas. Par contre je fus très intrigué par ses paroles, prendre Sulpicia pour couverture mais pourquoi ? De quoi il voulait parler ? Je ne voyais pas du tout surtout qu’il me dit que si c’était le cas il n’apprécierait pas. Qu’est-ce qu’il allait faire ? Il finit par me dire de me relaxer, que j’étais un ami de Sulpicia et qu’il ne ferait rien, c’était censé me rassurer ça ?

« C’est censé me rassurer tout ça ? »

Je continuais de marcher avant de m’arrêter, trouvant qu’il allait trop loin. Un nouveau petit copain ? Déjà j’étais célibataire et je ne sortirais pas avec un garçon, j’étais pas gay moi. Je n’appréciais pas du tout la façon dont ce monsieur Anderson parlait de moi.

« De quel petit copain tu parles ? Je ne suis pas gay, il faut vraiment arrêter la fumette un peu. Ecoute, je ne suis pas là pour qu’on parle, je suis là pour t’emmener chez le proviseur. D’ailleurs pourquoi tu veux le voir ? »

J’étais assez curieux d’une certaine façon et je voulais en savoir plus. Que faisait-il ici ? Et pour allait dans notre classe en plus, j’avais qu’une hâte, c’était de me débarrasser de lui, ses questions me gênaient, je n’étais pas du tout à l’aise avec lui.

*Je me demandais bien ce que je pouvais venir faire ici ! Pourquoi est-ce que j’avais accepté ce truc à la con ? Je ne voulais pas essayer de vendre de produits miteux dans une fac enfin la seule fac de Pittsburgh d’ailleurs mais il semblerait que mon boss ne m’ait pas laissé le choix ! C’était ça ou je prenais la porte et comme je n’avais pas spécialement envie de rechercher un boulot, j’ai accepté. De toute manière, dès que mon boss me disait quelque chose généralement je le faisais mais là… vendre des téléphones au proviseur de la fac ! On aura tout vu ! Il était donc près de 10 heures quand j’arrivais enfin devant mon ancienne école, après avoir tiré une latte de ma cigarette que j’écrasais avec plaisir dans le caniveau avant de me réfugier sous le toit de la porte d’entrée. Il pleuvait et franchement, bosser sous la pluie ne m’enchantait pas des masses ! Je me retournais un instant pour faire face au lycée où j’allais autrefois avec mon meilleur ami. C’est d’ailleurs à ce moment-là que je partis dans un délicieux souvenir… Celui où lui et moi avions couché ensemble pour la première fois. Nous l’avions fait chez lui, dans sa chambre. C’était si bon, et nous étions si insouciants à cette époque. D’ailleurs nous avions à peine fini de se montrer qu’on tenait l’un à l’autre que sa mère avait débarqué dans sa chambre pour ranger du linge dans son armoire. Nicolas et moi entièrement nus, sans aucune couverture sur nous et sa mère n’avait strictement rien dit… Ça m’avait énormément surpris d’ailleurs. Une fois qu’elle fut partie, nous sommes partis dans un grand éclat de rire et nous avons fini par nous rhabiller avant de descendre manger les desserts qu’elle avait faits pour nous. Un vrai délice. Je crois que je n’ai jamais passé une aussi bonne après-midi de toute mon existence*

*Je dirigeais mon regard ensuite vers la droite et je voyais au loin, l’école primaire. Je n’avais pas aimé ces années, pourtant, ces années-là, j’ai rencontré Nicolas mais c’est aussi cette année-là où j’ai perdu ma virginité à l’âge de 8 ans… Je m’en souviens comme si c’était hier. Pour une fois, j’étais rentré seul, j’avais envie d’être seul. Nicolas m’avait accompagné un bout de route avec ses parents et moi - mon père n’étant jamais venu une seule fois me chercher - j’étais rentré seul. Il devait être 17 heures quand je suis rentré et ma sœur était déjà là mais notre père pas encore rentré du boulot, il rentrait souvent tard et ce n’était pas plus mal, au moins nous étions tranquilles sans lui, même si à nos âges nous ne pouvions pas faire grand-chose. Ma sœur commanda des pizzas pour le repas, notre père ne s’était toujours pas pointé et nous ne savions pas à quelle heure il allait revenir alors elle avait pris les devants et heureusement parce que je commençais à mourir de faim moi. Il était presque 21 heures quand même. Ma sœur joua son rôle de grande sœur jusqu’au bout et à 21h30, elle me dit d’aller me coucher parce qu’on avait école demain. Je ne voulais pas, j’avais encore envie de m’amuser un peu mais elle ne me laissa rien passer et elle me poussa presque de force dans ma chambre. Au bout de 5 minutes, j’abdiquais enfin, et je partis me coucher, elle me souhaita une bonne nuit et elle fit de même. Ce n’est que vers 23h30 que j’entendis la porte d’entrer s’ouvrir et se fermer. Ah tiens, notre père était rentré. Je l’entendis poser ses clefs sur le meuble, monter les escaliers et venir directement dans ma chambre. Pourquoi il venait d’ailleurs ? Il entrait et fermait la porte derrière lui. Pourquoi mettait-il le verrou ? Je ne comprenais rien. Il vint s’asseoir sur mon lit et il se mit à me caresser les cheveux ; il était bizarre, il ne faisait jamais ça d’habitude. Il me souhaitait un bon anniversaire et je lui dis un timide merci… avant de rajouter qu’il avait un cadeau pour moi. Hein ? Un cadeau ? C’était bien la première fois qu’il nous offrait quelque chose. Je l’entendis enlever sa ceinture… Hmm je n’aimais pas ça, oh non pas du tout… je croyais qu’il voulait me frapper avec mais il la déposa au pied de mon lit, il soulevant doucement la couverture. Il me demanda alors si j’avais été sage aujourd’hui… euh, ça dépendait ce qu’il avait en tête mais je lui répondis un timide oui, tandis que je sentais ses mains glisser sur mes cuisses et mon entrejambe. Dans ma peur, j’avais enlevé sa main mais il m’ordonna de le laisser faire ou alors il me battait avec la ceinture. Je le sentais me toucher, même passer sa main dans mon boxer pour me toucher mon sexe puis de me caresser doucement les couilles ce qui me fit me mordre la lèvre inférieure. Je n’osais rien dire mais il me faisait peur, il n’avait jamais agi comme ça avant et qui plus est, il sentait l’alcool à plein nez, c’était horrible. Il finit par enlever sa main de mon boxer mais mon calvaire ne s’arrêta pas là. Il se dessapait, enfin je l’entendais mais moi j’étais sur le ventre depuis tout à l’heure et je n’osais pas bouger. Je le sentis grimper dans mon lit, s’installer sur moi après avoir fait glisser mon boxer sur mes cuisses et il me murmura à l’oreille que c’était ça, mon cadeau d’anniversaire. Je me retrouvais ainsi dans mon lit, mon père sur moi, tentant de faire rentrer son sexe entre mes fesses. Il n’avait pas de suite réussi mais au bout de la 3è tentative, il y parvint enfin et moi, je me crispais. Ça me faisait mal mais il s’en fichait, il commença ses coups de rein de manière douce avant d’y aller de plus en plus fort et moi, je serrais les draps, les dents pour ne pas vomir. D’habitude, il me battait mais comparé à ce qu’il me faisait ce soir, j’aurai largement préféré qu’il me batte. Je subissais ses assauts depuis de longues minutes déjà et il ne se laissait pas, au contraire, il me murmurait des « Je t’aime mon ange », « Tu as la peau si douce mon ange » ou encore des « J’ai envie de toi depuis longtemps mon ange », je grimaçais de dégoût. Quelle horreur ! Comment pouvait-il me dire ça Comment pouvait-il me faire ça ? J’étais son fils et il abusé de moi comme si c’était normal ?! Je le sentais ralentir la cadence mais aussi faire des mouvements de bassin plus sec, ce qui n’était pas bon signe. Il finit par lâcher un râle rauque avant de se soulager en moi et de s’affaler de tout son poids sur moi. Il m’écrasait littéralement mais ça ne me dérangeait si ça me permettait de mourir vite. Il finit par se mettre sur le côté, m’entrainant avec lui et restant en moi. Il m’embrassait sur l’épaule tout en me caressant le torse, avant de laisser glisser sa main de nouveau sur mon entrejambe et l’intérieur de mes cuisses. Je voulais juste qu’il s’en aille, qu’il me laisse tranquille mais tandis que j’espérais ça, je le sentais encore se soulager en moi, je baissais la tête de rage, je voulais qu’il arrête. Il joua un petit temps avec ma queue, la caressant, pinçant légèrement le bout parfois mais il ne s’était toujours pas retirer. Non, je le sentais quelques fois bouger comme s’il allait se retirer enfin et il se ravisait en se remettant comme avant et quelques fois, il me pénétrait encore plus profondément que la première fois. Il était venu vers 23h30 et il repartit à 00h15. Il s’était enfin retiré ce qui m’avait provoqué un petit cri de douleur et une fois rhabillé, il s’était agenouillé près de moi en me disant qu’il était certain que moi aussi j’y avais pris du plaisir. Ah non ! Pas du tout ! C’était même complètement le contraire. Je n’avais rien répondu et il s’était contenté de me remercier en m’embrassant le front et en partant de ma chambre. Sauf que ce fut au tour de ma sœur de subir la même chose que moi, je l’entendais crier à côté et moi, je remettais mon boxer en place et relevais mon drap sur moi. Je venais de vivre la même chose que ma sœur en cet instant*

*J’hochais la tête, non ce n’était pas le moment de se démoraliser, j’avais un boulot à faire alors j’entrais dans la fac et aprèm être tapé un très joli surveillant sur une table de la cantine, je frappais à la première porte de salle de classe que je trouvais et le prof me fit entrer. Je regardais la salle avant de laisser mon regard sur deux garçons qui discutaient. Un que je me serais bien tapé s’il n’était pas en classe et l’autre, ressemblait étrangement au petit-ami de Sulpicia. Tiens donc, ce pourrait-il que ce charmant jeune homme soit gay ? Oh oui, il en était certain ! Sauf que le blondinet aux yeux verts n’en savait rien mais j’allais lui ouvrir les yeux sur cet état de fait. Le gamin fut chargé de m’accompagner jusqu’au bureau du proviseur et je finis par lui demander s’il n’était pas le petit-ami de Sulpicia. Il y a plusieurs années ? Ah bon ?*

- Comment ne pourrais-je pas la connaitre ? Sulpicia est ma meilleure amie

*Ça ne me dérangeait pas qu’il me tutoie, moi je le faisais tout simplement parce qu’il était plus jeune que moi et que j’avais tous les droits ! Mais après tout, si ça l’amusait de me tutoyer, pourquoi pas. Je lui souris, amusé par ses paroles*

- Peut-être que oui, peut-être que non. Sache juste que si tu blesses Sulpicia, c’est comme si tu me blessais moi et je suis certain que tu n’as pas envie de subir ma colère. Je la connais depuis qu’elle est môme, depuis qu’elle a 6 ans, c’est comme ma petite sœur, alors je n’aimerai pas apprendre que tu l’as fait souffrir. Mais si tu n’as rien à te reprocher, tant mieux pour toi gamin

*Dis-je en le tapant légèrement dans le haut du dos. C’était purement affectif. Il semblait mal prendre ma question et j’eus un petit rire amusé. Vu sa réaction, je n’avais pas de doute, il était bien gay… sauf qu’il ne voulait pas l’admettre*

- N’essaie pas de le nier. Je t’ai observé tout à l’heure avec ton copain de classe ; si lui assume totalement ce qu’il est, toi par contre, tu ne t’assumes pas du tout. Tu es gay… Luke c’est ça ? *Espérons que j’ai une bonne mémoire* Ça se voit comme le nez au milieu de la figure sauf que tu ne veux pas l’admettre

*Hmm, il n’était pas gay ? Réellement ? Il me tardait de voir ça. D’ailleurs, j’eus une petite idée pour le mettre devant le fait accompli qu’il soit d’accord ou non*

- Luke ? *Commençai-je avant de le voir se retourner et sans crier gare, je le plaquais contre le mur et l’embrassait passionnément. Je le sentais se débattre au début avant d’arrêter et à ma surprise, de me rendre mon baiser. Ainsi donc j’avais raison, il était gay* Eh bien, pour quelqu’un qui n’aime pas les hommes, tu ne t’es pas beaucoup débattu dis-moi

*Et il ne pouvait pas dire que je le retenais de force, je ne l’avais même pas tenu, juste embrassé c’est tout. Sa réaction fut celle que j’attendais en fait, il me gifla. Ça confirmait encore qu’il était gay. Je le regardais, amusé*

- Tu as toutes les dispositions pour être gay Luke. Tu mens à tout le monde en affirmant que tu es quelqu’un d’autre. Dis-moi quel mal y a-t-il à être gay ? Qu’est-ce qui te dérange là-dedans ? Tu as peur du regard des autres ? Tu t’en balances de leurs avis ! Ils ne seront pas toujours là dans ta vie et si tu te refuses le droit au bonheur à cause d’eux, tu n’iras pas loin gamin, c’est moi qui te le dis. Avoue-le Luke. Tu es gay mais tu as peur de l’assumer ! Voilà la vérité

*Ouh bah ça fait du bien d’un coup de dire à quelqu’un qu’il est gay. Je continuais sur ma lancée, juste pour voir ce qu’il allait dire*

- Alors dans ce cas, si tu n’es pas gay, ça ne te fera rien si je discute un peu avec ton camarade de classe tout à l’heure. Il est plutôt mignon, tu ne trouves pas ?

*J’en ferai bien mon 4 heures moi et j’observais Luke, je voulais vraiment savoir comment il allait réagir*

Je me serais vraiment passé de venir en cour aujourd’hui, enfin, je me serais peut-être ennuyé chez moi et j’aurais eu le droit à des coups venant de mon père qui se serait vraiment amusé sous l’effet de l’alcool et je ne le voulais pas du tout, j’avais déjà suffisamment de bleu comme ça, pas la peine d’en rajouter. C’était pour ça que je ne me douchais jamais tout de suite après nos entrainements, j’attendais que mes camarades aient fini, prétextant vouloir m’entrainer un peu tout seul et j’allais prendre une douche tout seul ensuite. Au moins personne ne voyait mes bleus et j’étais tranquille. Après me foutre à poil devant les mecs je m’en foutais, on était entre ami, mais s’il voyait mes bleus ça serait une autre histoire, je ne voulais pas que ça prenne une grosse tournure que je regretterais. J’étais donc parti en cour, vraiment pas du tout motivé pour y aller, mais au moins je savais que j’allais pouvoir parler avec Nick, avec lui je m’entendais vraiment bien, on avait très vite sympathisé. Evidemment je me serais passé de son petit copain qui était vraiment jaloux comme pas possible, lui m’agaçait, et je ne pouvais pas faire un pas en compagnie de Nick, qu’il venait me mettre en garde. Sauf qu’entre lui et moi il n’y avait rien, c’était juste de l’amitié, rien d’autre, je ne sortirais pas avec un garçon, c’était hors de question. Leur compagnie était agréable mais de là à penser que je pouvais sortir avec un mec, c’était n’importe quoi, surtout en sachant que j’étais déjà sorti avec une fille et qu’on avait vécu une belle histoire tous les deux, juste avant qu’elle ne parte, étant plus âgé que moi il avait bien fallut qu’elle s’en aille à l’université et pour ne pas souffrir de cette distance nous avions arrêté d’être ensemble tout en restant quand même aussi proche. J’étais content de l’avoir retrouvé il y a quelques jours, par contre la pauvre, sans le vouloir je lui avais fait tombé un livre sur la tête, ce qui n’était pas dans mes intentions, mais au moins nous avions pas mal parlé du bon temps et ca m’avait fait plaisir de lui parler.

Une fois en cours de maths, un homme vint ouvrir la porte de la classe et évidemment je fus commis d’office pour l’accompagner chez le directeur comme je ne m’intéressais pas au cours, de toute façon vu comment il expliquait et comment je connaissais déjà le chapitre qu’on abordait, ce n’était même pas la peine. Je partais donc en direction du bureau du directeur quand le mec se mit à me parler, il était le meilleur ami de Sulpicia. Je restais surpris sur le moment, ne m’attendant pas à ce qu’il me sorte ça… elle m’en avait déjà parlé en plus. Son nom c’était…Mathias ? Non… Mathéo ! Oui c’était ça.

« Tu es Mathéo c’est ça ? Elle m’a beaucoup parlé de toi. »

Je regardais donc Mathéo, il me disait que si je blessais mon ex, je le blessais lui et que je n’avais sans doute pas envie de subir sa colère. De quoi me parlait-il ? Je n’allais pas lui faire du mal, je détestais qu’on m’en fasse alors Sulpicia ne risquait rien du tout avec moi.

« Ca n’arrivera pas, Sulpicia est mon amie, on a gardé un bon contact tous les deux à notre rupture, jamais je ne la ferais souffrir si ça peut te rassurer. »

Puis comment la faire souffrir alors qu’elle était vraiment la fille la plus merveilleuse qui soit ? C’était assez dur d’oser lui faire du mal, je l’aimais, enfin plus en tant qu’amoureux transit, mais comme un véritable ami qui n’hésiterait pas à faire n’importe quoi pour elle. Mathéo me tapota légèrement dans le dos et c’est après qu’il commença à me parler de nouveau petit copain, je ne comprenais pas du tout le sens de sa question. Comment pouvait-il dire une chose pareille alors qu’il ne me connaissait pas ? Je n’étais pas amoureux de mon voisin. Fallait vraiment que Mathéo arrête de penser ce genre de chose.

« Arrête ça tout de suite ! Je ne le redirais pas une troisième fois… je ne suis pas gay, fin de la discussion, arrête de prendre tes désirs pour la réalité. Je m’assume comme je suis. »

Je me retournais pour me diriger chez le proviseur, je voulais m’en débarrassé le plus vite possible. Lorsqu’il m’appela, je soupirai, avant de me retourner et là sans que je ne puisse faire quelque chose il me plaqua contre le mur, m’embrassant, avec une grimace je me débâtais un peu avant de ne plus savoir ce que je faisais… le baiser était si agréable, si doux, avec tellement de passion que je ne pus me retenir et prolongeais le baiser avec timidité. Je ne sais pas combien de temps ça avait duré mais lorsque nos lèvres se séparèrent, Mathé finit par dire une chose qui me mit en colère. Je lui mis une bonne gifle avant de le regarder, complètement en colère. Comment avait-il osé me faire ça ? Non mais il n’allait pas bien dans sa tête lui. Il avait l’air amusé, sauf que je ne trouvais pas ça drôle du tout. Je pris Mathéo par le col de son haut.

« Je ne suis pas gay ! Pourquoi tu cherches tant à me le faire avouer alors que ce n’est pas le cas ? Pourquoi tu viens m’enquiquiner dans ma vie ? Tu n’as rien de mieux à faire ? Je n’ai rien contre les homosexuels mais tu te trompes sur mon compte… »

Je le lâchais avant de poser une main sur mes côtés, j’avais mal, à m’avoir plaqué contre le mur, même si ce n’était pas violent, ça m’avait réveillé ma douleur. Je fus surpris lorsque Mathéo parla de Nick, il voulait s’amuser à le draguer et je ne m’attendais pas à ce qu’il me parle de lui. Je ne savais pas quoi dire sur le moment, les imaginer tous les deux me donnait envie de vomir.

« Fais ce que tu veux… mais je te préviens d’avance que son copain actuel est très jaloux, tu risques de le regretter. »

Et j’en savais quelque chose. Je m’adossais au mur pour moins me fatiguer.

*Et dire que la journée aurait pu être pire ! J’aurai pu être au boulot tranquille avec mon assistante Alice avec qui je devais régler mes problèmes de pub et tout ça mais non, encore une fois il avait fallu que ça tombe sur moi et que le big boss me demande de venir ici au lycée de Pittsburgh. Pourquoi ? Je n’avais pas envie de venir ici vendre des téléphones au directeur… De toute manière qu’est-ce qu’il pouvait en faire et je croyais que c’était interdit ? Punaise les modes changent et moi je restais cloitré dans mon temps… Ouah, si je m’entendais réellement parler je pourrais croire que j’avais plus de 50 ans alors que j’en avais juste 29… La vie est bizarre vous ne trouvez pas ?*

*Quelques heures plus tard, je me retrouvais devant la porte de mon ancien lycée. Il pleuvait et j’allais être trempé… Je déteste être trempé. Dire que là, je pourrais être au chaud dans mon bureau en train de bosser et de regarder les jolis petits culs des mecs qui passaient près de mon bureau. J’en avais repéré un plus avant que le Boss ne vienne pour m’envoyer ici. Bah voilà ! Je n’aurai pas mon coup du midi et c’était dommage… Il avait d’être un bon baiseur qui plus est. Tant pis, je me le taperais une prochaine fois ! Ce n’était pas comme s’il allait partir d’ici demain ou si moi j’allais mourir ! Le monde perdrait un atout majeur dans sa lutte contre les droits pour les gays ! Et aussi un atout pour financer divers projets naissants dans cette même société… Quoi ? Il fallait bien que je fasse des bonnes actions quelques fois… non ? *

*Je me décidais à entrer dans le bahut et je me mis à la recherche du bureau du directeur sauf que quelque chose ou plutôt quelqu’un attira mon attention. Un charmant jeune homme qui était sans doute l’homme d’entretien du lycée venait de passer devant moi, me regardant avec un sourire aguicheur. Hmm, toi mon joli, tu ne vas pas passer la journée. Je vais bientôt posséder ton joli petit cul et tu t’en souviendras tout le reste de ta vie. Il entra dans le self où les lycéens allaient venir manger ce midi et je l’y rejoins et sans crier gare, je le plaquais contre une des tables et après lui avoir descendu son pantalon et son boxer, je le pénétrais sans ménagement, le prenant au gré de mes envies. J‘aurai bien joué avec son sexe en premier, me risquant à lui tailler une pipe mais je n’avais pas le temps. Je devais voir le directeur et ça m’ennuyait déjà rien que d’y penser. J’accélérais la cadence sur les fesses de mon charmant jeune homme, mon petit coup de 10 heures et je me soulageais en lui après m’être bien amusé à lui casser les fesses. Je me rhabillais vite fait, le remerciant pour ce sympathique moment avant de le laisser en plan, là et de me diriger vers la première classe que je trouvais*

*En entrant, j’observais discrètement la salle de cours, hmm il y avait 2 élèves dissipés… Ça me fit sourire, ça me rappelait Nicolas et moi à leur âge. Les autres élèves suivaient le cours sans problème mais eux deux, ils étaient dans leurs conversations et ça m’amusait. Le petit aux cheveux noirs semblait fascinait par son camarade, il semblait boire ses paroles et lui, sans me vanter, il était gay à 300 %, rien qu’à voir la façon dont il le regardait, c’était certain. Par contre, le petit blondinet, c’était autre chose, je n’arrivais pas à bien le cerner, il était mitigé lui ! J’eus un sourire aux lèvres quand le prof de maths désigné Luke pour m’accompagner chez le proviseur. Hmm, parfait ! J’allais pouvoir en apprendre plus sur lui. Une fois dehors je le suivis et je commençais mon petit interrogatoire. J’hochais doucement la tête sous ses paroles*

- C’est bien ça, c’est moi ! Et elle t’a parlé de moi comment ? En bien j’espère ?

*Dis-je sur un ton amusé. C’était ma meilleure amie, elle ne pouvait pas dire du mal de moi en mon absence quand même ? Et puis je l’adorais cette fille ! Je l’acceptais comme elle était et elle m’acceptait comme j’étais, sans me juger et c’était ce qui m’avait plu le plus chez elle la première fois. J’eus un sourire amusé*

- Ça me rassure. Je suis heureux de savoir que tu ne la feras pas souffrir, elle ne le mérite vraiment pas

*Oh non, elle ne méritait pas de souffrir, ses parents la faisaient déjà assez souffrir comme ça avec les idées à la noix alors pas la peine que ce petit blondinet la fasse souffrir en lui disait qu’il était gay ! Parce que oui, il l’était qu’il le veuille ou non. Je lui montrerais par a + b qu’il aimait les hommes et pas qu’un peu. Par la suite, je le titillais légèrement en lui disant qu’il était mignon tout à l’heure avec son copain de classe et je lui demandais par la même occasion si c’était son nouveau petit copain. Chose qu’il nia aussi vite ! Il n’était pas gay non bien sûr que non. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu’il était gay mais non, il ne l’était pas*

- Tu t’assumes comme tu es ? Est-ce que j’ai le droit de rire ? N’as-tu pas remarqué toi-même ta réaction quand je t’ai dit que ton camarade de classe était ton petit copain. Tu as marqué un temps, avant d’esquisser un sourire et de te renfermer. Cette idée t’a plu j’en suis certain, ça ne trompe pas ! Sauf que tu n’arrives à rien si tu n’es pas honnête avec toi-même Luke. Admets le fait que tu aimes les hommes bordel !

*Il allait l’admettre tôt ou tard, je ne le lâcherais pas avant de toute manière. Hors de question. D’ailleurs je décidais de pousser le vice un peu plus loin. Il était partit devant et je l’avais appelé, il s’était retourné en soupirant et sans crier gare, je l’avais plaqué contre le mur pour l’embrasser passionnément. Dans un premier temps, il se débattait ; puis quelques secondes plus tard, il me rendit mon baiser avec timidité et je ne le tenais plus, il pouvait partir de lui-même mais il ne le fit pas… pour mon plus grand plaisir. Nos lèvres se séparèrent quelques minutes plus tard, et je lui dis une nouvelle fois qu’il était gay, qu’il devait arrêter d’en douter mais à voir, ma réaction ou ma réponse voire les deux ne lui plut pas et il me gifla. La situation loin de m’énerver, pour une fois, m’amusa. Il ne voulait toujours pas l’admettre, quelle tête de mule celui-là alors*

- Tu te trompes Luke ! Tu es différent des autres et tu le sais j’en suis certain ! Je ne cherche pas à t’emmerder ou quoique ce soit d’autre, je veux juste que tu admettes pour une fois que tu aimes les hommes ! Pourquoi m’aurais-tu rendu ce baiser alors que tu aurais simplement pu me repousser ?! Je ne te tenais pas, tu pouvais aisément te soustraire mais tu ne l’as pas fait, pour un hétéro c’est vraiment étrange

*Je le laissais faire ce qu’il voulait toujours est-il qu’il était gay ! Pour moi il l’était et je parlais d’un second vice un peu plus tard. Je lui demandais si ça le gênait que j’aille voir son camarade de classe et je semblais avoir décelé une petite pointe de jalousie. Ce qu’il me répondit me fit sourire*

- Merci de me mettre en garde mais tu crois réellement que je vais avoir peur d’un gamin qui défend son petit copain. Que pourrait-il bien faire ? Me crier dessus ? Je crois que je saurai gérer sa petite crise et crois-moi, quand je veux quelque chose, je l’obtiens toujours, peu importe les moyens mis en œuvre pour l’obtenir

*Et nous voilà arrivé devant le bureau du principal. Je me tournais vers Luke en souriant*

- Merci pour la visite, ce fut un plaisir de discuter avec toi. Ton directeur semble en grande discussion, ça me laisse le temps d’aller aux toilettes avant de le rencontrer

*Dis-je en passant près de lui et en lui mettant une main aux fesses. Il n’avait pas fini de s’ennuyer avec moi. Je ne le lâcherais pas jusqu’à ce qu’il cède. Je fus enfin aux toilettes devant les urinoirs et je me soulageais. Ça devait bien faire ¾ d’heure que je devais pisser et pas moyen d’y aller avant. Me croyant seul, j’appuyais sur le bouton de la chasse d’eau et je me retournais… tombant sur Luke. C’est qu’il m’aurait fait peur cette andouille ! Je n’avais pas encore remis mon sexe dans mon pantalon, non pas que je lui faisais prendre l’air, ou légèrement alors, mais tandis que je regardais le gamin qui m’avais accompagné, je me rhabillais et j’en profitais pour remettre mon sexe à sa place dans mon pantalon*

- Qu’est-ce que tu fais là ? Toi aussi tu as une envie pressante ?

*Dis-je sur un ton amusé*

Le cours de maths était vraiment ennuyeux à mourir, ce n’était donc pas ma faute si je connaissais déjà tout, si j’étais doué en maths, je pouvais donc me permettre de bavarder avec Nick, puis de toute façon, si lui avait des difficultés, je pouvais toujours lui donner des leçons, ce n’était pas un problème. Puis, je devais avouer qu’il était assez mignon et passer du temps avec lui ne me dérangerait pas, évidemment je repensais à ce qui s’était passé avec Mike, il était jaloux son mec et il m’avait mis contre les casiers un moment donné. Je n’aimais pas avoir de problème mais je crois que ça n’allait pas le faire si son petit copain était aussi jaloux que ça. Pourtant, même si je trouvais Nick mignon, et qu’il avait une belle paire de fesse, ça ne me venait pas à l’esprit de sortir avec lui, après tout j’aimais les filles… enfin… oui, j’aimais les filles, j’en étais sûr. Le prof me proposa d’emmener le mec qui venait d’ouvrir la porte, pour que je l’emmène chez le proviseur comme j’étais passionné par son cour. Je soupirais avant de le suivre, s’ensuivit ensuite une conversation assez gênante et intéressante si on peut dire. Le mec me parlait de Sulpicia, c’était sa meilleure amie et je compris de suite à qui j’avais à faire, à Mathéo. Ce dernier confirma quand il parla que c’était bien lui.

« Elle t’adore, elle a une très grande estime de toi. Je pense que tu as du avoir les oreilles qui bourdonnent ce jour-là parce qu’elle n’a pas arrêté de me dire que du bien. »

Oui elle ne méritait pas de souffrir, de toute façon je ne comprenais pas ce que Mathéo avait en tête, je ne comprenais pas ses questions, mais je savais que je n’étais pas à l’aise avec lui. Je voulais seulement l’amener là où on m’avait demandé de l’emmener et repartir ensuite en classe. Le mec finit ensuite par me parler de mon nouveau petit copain, chose que je ne compris pas puisque de un, je n’étais pas gay, puis je sortais avec personne. Je lui fis la remarque que je m’assumais sauf qu’il n’avait pas l’air d’y croire, réflexion fait… il n’y croyait pas un mot. La suite ne me plut pas, je le regardais, fronçant les sourcils avant de m’approcher de lui.

« C’est ma vie, j’en fais ce que je veux et je sais qui je suis. Si tu veux emmerder quelqu’un, va plutôt t’occuper du proviseur, lui je suis sûr qu’il sera ravi que tu lui dises qu’il est gay vu qu’il affectionne beaucoup de passion pour la lingerie fine. Donc tu peux aller te faire voir Mathéo ! Je ne suis pas gay, que ça te plaise ou non ! »

Je m’étais ensuite tourné pour aller le conduire au bureau du proviseur quand il m’appela. Je me retournais et sans que je ne puisse faire ou dire quelque chose il me colla contre le mur, m’embrassant. Je me débattais, je voulais qu’il me lâche, sauf que je n’y arrivais pas… mais son baiser était tellement doux, tellement passionné que je ne pus y résister plus longtemps, je fondis complètement et prolongea le baiser avec timidité, n’ayant pas l’habitude d’embrasser les mecs. Lorsqu’il se détacha de moi je le regardais dans les yeux, toujours aussi surpris et choqué de ce qui venait de se passer. Je lui mis une gifle assez royale. Il ne cherchait pas à m’emmerder ? Non mais il plaisante ou quoi ?

« Tu m’as surpris… ça compte pas… laisse-moi tranquille Mathéo ! »

Il me demanda si ça me gênait qu’il aille voir Nick, intérieurement oui mais je ne lui dirais pas. Je préférais donc lui parler du petit ami de Nick, peut être que ça l’en dissuaderait mais apparemment non. J’étais surpris et fit une grimace de dégout.

« Tu n’es vraiment qu’un sale con. »

Nous étions ensuite arrivés devant le bureau du proviseur et je m’arrêtais, regardant Mathéo me parler. Il voulait aller au toilette, il faisait ce qu’il voulait après tout… moi j’allais retourner en classe. Je sursautais en sentant sa main au fesse et le regarder partir au toilette. Je me mordis la lèvre, je ne sais pas pourquoi mais… j’avais envie d’un seul coup. Il était beau garçon et même s’il avait des méthodes assez chiante, je devais avouer que son baiser de tout à l’heure avait été génial, et la main sur mes fesses, assez douce. Et puis zut ! Je le suivis au toilette et attendis qu’il ait fini de faire son affaire. Lorsqu’il se retourna, je ne le lâchais pas du regard, ou alors un peu pour regarder en bas, sauf que je revins sur son visage avant qu’il ne remarque quoique ce soit. Lorsqu’il me demanda si j’avais une envie pressante, je le regardais et m’approchais de lui, l’embrassant en posant une main sur sa nuque, je détachais mes lèvres des siennes un instant.

« On peut dire ça… »

Je le pris par le jean et l’emmena dans l’une des cabines des toilettes, je mis cette dernière en occupé et plaquais Mathéo contre le mur afin de l’embrasser, il se laissait faire et n’avait pas l’air de dire non à ce que je faisais, il me caressait et l’envie que j’avais eu lorsqu’il était tout à l’heure, s’était intensifié. J’avais envie de lui, tout comme il devait surement avoir envie de moi pour m’avoir suivi ici, dans ce petit espace. Je ne sais pas ce qui m’arrivait mais je m’en fichais, je voulais m’amuser. Je défis sa braguette et descendis ensuite son pantalon ainsi que son boxer par la même occasion. Je me baissais et regarda un instant la plus belle sucette humaine que je n’avais jamais vu. Je finis tout de même la prendre et la mettre dans ma bouche pour lui faire une petite gâterie. Je caressais ses cuisses en même temps, intensifiant mes coups de langue, je continuais pendant quelques minutes et en sentant que son membre était paré j’arrêtais enfin, avant de me redresser et de l’embrasser à nouveau, assez sauvagement.

*Me voilà devant mon ancien lycée sur ordre de mon patron. Je ne voyais pas trop ce qu’il voulait que je vienne faire là mais d’après ses ordres, je devais vendre des téléphones au directeur. Euh, j’étais agent de publicité pas vendeur… Mais bon, il fallait croire qu’il l’avait un peu oublié mais j’avais tellement la parole facile qu’il devait penser que je réussirais à vendre n’importe quoi à n’importe qui… et c’était le cas. Il pleuvait des cordes ce jour-là et je partis rapidement sous le porche du lycée. Avant d’entrer, je me retournais et je vis mon ancienne école où j’avais fait toutes mes années avec Nicolas, mon meilleur ami. Il l’était toujours d’ailleurs et ça me fit penser à nos 15 ans, quand nous avions couché tous les deux dans sa chambre une après-midi… C’était le bon temps. Je finis par entrer dans le lycée après être sorti de mes rêveries et je tombais sur un mec de l’entretien qui me souriait d’une façon… peu conventionnelle et ça m’amusait. Je sentais que j’allais quand même l’avoir mon coup de 10 heures ! Je le suivis dans la cafétéria et là, je le plaquais contre la première table que je trouvais et après avoir baissé pantalon et boxer, je pris mon pied pendant 10 minutes avec lui. J’étais allé droit au but aujourd’hui, je n’avais pas le temps pour qu’il joue avec ma sucette, j’avais quand même un rendez-vous à respecter ! Je regardais l’heure et ah oui, il valait mieux que j’y aille, j’assenais le jeune homme de quelques coups de rein brutaux avant de me soulager en lui et de reprendre doucement ma respiration, tout en lui caressant son entrejambe. Hmm, ça faisait toujours autant de bien de s’amuser. Je me retirais et me rhabillais tout en le remerciant et je partis dans la première classe que je trouvais*

*Je regardais le professeur qui me demandait pourquoi je troublais son cours et j’arquais un sourcil. Je lui répondis que je devais aller chez le directeur parce que j’avais rendez-vous avec lui mais que j’avais besoin d’un guide, ce qui n’était pas vrai mais personne n’était censé le savoir. Il désigna le jeune Corbett pour m’accompagner jusqu’au bureau du directeur. Corbett… Corbett… Pourquoi ce nom me disait-il quelque chose ? Je regardais le jeune homme une fois dehors et là, ça me fit tilt. Mais oui mais bien sûr ! C’était l’ancien petit ami de ma meilleure amie et je me décidais donc à le taquiner un peu. Il faut bien que je m’amuse un peu non ? Nous parlâmes un instant de Sulpicia et je le mis en garde en lui disant qu’il n’avait pas intérêt à lui faire du mal sinon il allait me revoir et il s’en mordrait les doigts. On ne touche pas à Sulpicia sans que je ne sorte les crocs, enfin les griffes plutôt*

- Ah je ne me souviens pas vraiment si mes oreilles ont bourdonné ou non ce jour-là… Je crois que je devais être occupé ailleurs

*Dis-je dans un sourire amusé. Oui, je crois que je devais sûrement être au boulot à me taper un des mecs qui étaient passés devant moi. Je devais être dans les toilettes avec lui à ce moment-là à prendre un pied d’enfer à baiser un hétéro qui refusait d’admettre qu’il était gay. Quoi ? Si un hétéro acceptait mon invitation c’est qu’il n’était pas si hétéro que ça pas vrai ? Mais bon, là n’était pas la question. Luke m’amena donc chez le proviseur et je le taquinais sur le fait qu’il avait un nouveau petit ami. Il m’assurait que non mais j’étais certain du contraire. Ce qui me faisait rire, c’était qu’il me disait qu’il s’assumait alors que ce n’était absolument pas vrai et j’étais bien décidé à lui prouver qu’il aimait les hommes et non les femmes. Je l’écoutais parler et plus il parlait et plus j’affichais un sourire amusé*

- Tu sais qui tu es… Dis-moi, c’est moi que tu veux convaincre ou tu tentes de te convaincre toi-même ? Si tu assumais réellement ce que tu étais, tu ne te cacherais pas derrière de belles phrases. Arrête un peu de te mentir et affirme-toi ! Tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux après ça. Hmm concernant ton directeur, je n’ai pas besoin que tu me dises qu’il soit gay… Je le sais déjà. J’ai été ici avant toi je te rappelle… et je me rappelle aussi très bien de ce que nous avons fait dans son bureau

*Dis-je avec un air innocent sur le visage. Oui, j’avais couché avec le directeur de mon lycée mais ça datait. Je ne sais plus trop ce que j’avais fait ce jour-là comme connerie mais je me souviens qu’il savait que j’avais un faible pour les hommes et ça ne m’avait pas gêné de faire l’amour avec lui. Bon par contre, j’avais dû le laisser faire et j’avais moins aimé cette partie parce que je déteste être dominé mais bon, pour une fois, je pouvais bien faire une exception. Luke continua sa marche et une petite idée me traversa l’esprit. Je l’appelais et sans crier gare, une fois qu’il se tourna vers moi, je le plaquais contre le mur et je l’embrassais passionnément, il n’y avait personne dans le couloir alors autant en profiter non ? Il se débattit dans un premier temps puis il finit par se laisser faire et là, je ne le tenais plus, il pouvait partir mais non, il prolongeait mon baiser avec timidité. Là, il ne pouvait pas me dire qu’il n’était pas gay. Un hétéro ne se laisse jamais embrasser par un gay. Je lui fis la remarque d’ailleurs et ça ne lui plut pas. Il me gifla mais ça ne me fit ni chaud ni froid ; au contraire, sa réaction me confortait dans l’idée qu’il était gay*

- Encore une fois, tu cherches des excuses… Tu sais que tu es le premier à me faire autant rire

*Je continuais mon petit jeu et je finis par lui parler de son camarade de classe. Je lui demandais si ça ne le dérangeait pas si j’allais le voir pour lui proposer un petit 5 à 7 rien que lui et moi parce qu’il avait l’air plutôt mignon, je devais bien l’avouer pour un gamin, et sa réaction me fit sourire. Il semblait jaloux, et son sourire ne me trompait pas. Il était bien gay mais refusait de l’admettre. Soit, je continuerais jusqu’à ce qu’il craque. J’eus un sourire amusé sous ses propos*

- Merci du compliment Luke et je suis fier de l’être. Mais au moins, je suis un sale con qui assume ce qu’il est… Contrairement à de jeunes écervelés qui crient haut et fort qu’ils sont hétéros alors qu’il n’y a pas un morceau d’hétéro en eux

*Nous voilà enfin devant le bureau du proviseur mais avant d’y aller, j’avais une envie pressante et je lui fis la remarque et après lui avoir mis la main aux fesses, je lui fis un clin d’œil quand il me jeta un regard noir et j’allais me soulager. Hmm ça faisait du bien de pisser alors que je me retenais depuis plus de ¾ d’heures maintenant. Une fois fini, je me retournais et je fus surpris de voir Luke devant moi. Il n’était pas censé retourner en cours lui ? Je lui demandais donc s’il avait une envie pressante alors que je remettais mon sexe dans mon pantalon. Luke m’embrassa et je ne pouvais pas refuser ce baiser. Je le prolongeais tendrement avant d’écouter sa réponse. J’allais lui répondre mais il me prit par le jean et m’entraina dans un toilette libre et il verrouilla la porte. Les choses me plaisaient énormément en cet instant et je devais avouer que ce Luke n’était pas vilain garçon. Au contraire, il était très mignon lui aussi et je pense que j’allais adorer me le faire. Il finit par me plaquer contre le mur et il m’embrassa de nouveau plus… intensément et je plaquais mes mains de part et d’autre de sa nuque avant de descendre mes mains sur son dos pour le caresser et de les descendre sur ses fesses ensuite. Là, je pouvais les toucher plus longuement sans aucune crainte. Après tout, c’était lui qui était venu me chercher non ? Je le regardais me déshabiller sans broncher, il semblait même observer ma sucette un instant avant de la prendre en bouche et de me faire une petite gâterie. Je posais mes mains dans sa nuque que je caressais doucement et je ne pus m’empêcher de gémir de plaisir en sentant ses petits coups de langue sur ma queue. Hmm c’était un réel délice et en plus de ça, il me caressait l’intérieur de mes cuisses. Pour un hétéro, il semblait plutôt doué pour tailler une pipe à un mec. Je sentais mon plaisir arriver mais je le retenais, je n’avais pas envie d’exploser maintenant et Luke arrêta sa gâterie pour m’embrasser sauvagement. Je lui rendis son baiser avec passion et je m’affairais à lui ouvrir son pantalon et je le laissais tomber sur ses chevilles. Je glissais ensuite ma main dans son boxer et je lui caressais son entrejambe. Je le sentis se crisper mais je n’arrêtais pas pour autant, il allait bien s’y faire, il venait de me faire une gâterie alors des caresses sur son sexe n’était qu’un jeu d’enfant à côté. Il se détendit enfin et là, je lui baissais son boxer tout en caressant ses cuisses le plus lentement possible en même temps que je laissais glisser son boxer sur son pantalon. Je remontais ma main en passant sur son sexe que je caressais avec douceur et je le regardais un instant avant d’échanger nos places et de coller mon sexe sur ses fesses sans pour autant le prendre. Je l’embrassais dans la nuque tout en caressant son torse ; je l’entendais gémir et ça me fit sourire. C’est là que je me décidais à le posséder mais je restais un instant en lui le temps qu’il s’habitue à ma présence et avant que je ne commence, il me demanda d’y aller doucement. Bien sûr si c’est ce qu’il voulait*

*Je commençais alors mes coups de rein doucement, tendrement, posant mes mains de part et d’autre de sa taille dans un premier temps. Faire l’amour avec un petit jeune était agréable, réellement. Je finis par laisser glisser une de mes mains vers son entrejambe que je caressais de nouveau tandis que l’autre s’affairait à caresser l’intérieur de ses cuisses. Je cachais de nouveau mon visage dans sa nuque et j’étouffais mes gémissements de plaisir dans cette dernière. D’ailleurs, je m’amusais à lui mordiller la nuque tout en accélérant petit à petit mes mouvements de bassin. C’était bien ce que je pensais depuis le début, il était bien gay mais il refusait juste de l’admettre mais je m’en fiche, pour l’instant, c’est moi qui profitait de son petit cul de gay, c’est moi qui avait le plaisir d’entendre ses gémissements de plaisir, de sentir ses caresses sur ma peau et j’étais sûrement le premier mec avec qui il couchait puisqu’il m’avait demandait d’y aller doucement. Je sentais ses mains appuyer sur mes fesses pour que le prenne plus profondément, ah si c’est ce qu’il voulait. Mon nouvel assaut se fit plus profond et plus intense que les précédents et là il ne gémissait plus, il criait de plaisir… Et je devais avouer que moi aussi je criais de plaisir. Je prenais un pied d’enfer mais toutes les bonnes choses ont une fin, malheureusement, et je finis par me soulager en lui en poussant un soupir de plaisir. Depuis que je le retenais celui-là, ça faisait du bien de le lâcher enfin. Je ne me retirais pas tout de suite, je passais mes bras autour de la taille de Luke et je posais ma tête sur son épaule tout en murmurant doucement*

- Tu ne peux plus le nier maintenant Luke… J’avais raison sur toute la ligne *Je laissais glisser ma main sur son sexe que je caressais tendrement et je le serrais doucement entre mes doigts et je lui susurrais à l’oreille* Tu es gay à 100 %

Je crois qu’en fin de compte, j’aurais préféré resté en cours de maths, parce que rester avec Mathéo ne me disait rien qui vaille, il avait un air assez prétentieux qui me donnait pas envie de continuer de parler avec lui mais bon, c’était un ami de Sulpicia alors je restais quand même en tentant de me montrer poli. Je le regardais donc.

« Surement. »

Je marchais donc avec lui, me disant que j’aurais bien aimé rester auprès de Nick pour parler avec lui encore, j’aimais bien parler avec lui, j’avais l’impression de me sentir normal, un autre Luke entre autre, j’avais l’impression que mes problèmes s’envolaient avec lui, il n’était pas au courant de ce qui se passait chez moi mais ce n’était pas grave, après tout ce n’était pas la peine de l’inquiéter. En tout cas Métho m’agaçait bien à sourire de cette façon, ca me donnait plus envie de lui en foutre une qu’autre chose. Je croisais les bras. Qu’il me laisse tranquille merde ! Ce n’était pas si difficile à comprendre pourtant.

« Ta gueule d’accord ? Ca tu vas peut être finir par le comprendre non ? Je le répète pour la dernière fois, je ne suis pas gay, je me fiche des mecs, tout ce que je veux c’est que tu me fiches la paix et… s’il te plait… arrête de me parler du proviseur, je ne veux rien savoir de ce qui s’est passé dans son bureau… »

Je n’avais pas envie d’entendre ce qu’ils avaient fait, déjà ca ne me regardait en rien et je n’avais pas envie d’avoir cette image dégoutante de Mathéo en train de faire des choses avec mon proviseur… ha merde… c’était trop tard, j’en avais déjà. Merci beaucoup, j’allais avoir du mal à me sortir ça de la tête maintenant. Tandis que nous marchions, Mathéo finit par m’appeler et lorsque je me retournais, il m’avait embrassé, me plaquant contre le mur. Au début je ne m’étais pas laissé faire, essayant de le repousser mais je n’y arrivais pas, c’est là que son baiser me fit fondre et que je le laissais faire, prolongeant son baiser doucement, c’est que j’avais pas l’habitude d’embrasser des mecs moi… Mais sa remarque d’après ne me plût pas beaucoup et je lui en collais une. J’étais en colère, il n’avait pas à m’embrasser ! Et en plus ça le faisait rire.

« Crétin… je ne suis pas ton clown de service, trouve t’en un autre ! »

Je commençais vraiment à en avoir marre et j’avais hâte de me débarrasser de lui une bonne fois pour toute. Il me parla ensuite de Nick, apparemment il voulait le voir et je n’aimais pas ca du tout, je n’avais pas envie qu’un mec comme lui s’approche de lui, Nick était un garçon génial, il méritait mieux déjà que son petit copain et surtout pas Mathéo non plus. J’avais traité ce dernier de sale con et il me rétorqua qu’au moins il était un sale con qui s’assumait contrairement à de jeunes écervelés qui criaient haut et fort qu’ils étaient hétéros alors que ce n’était pas le cas.

« C’est bon ? Tu as fini ? Nous sommes arrivé… »

Nous étions enfin arrivé devant le bureau de proviseur, évidemment ma tâche était terminé maintenant, je n’avais plus à rester ici, je pouvais retourner en cours. Sauf que Mathéo me toucha les fesses, me faisant un clin d’œil alors que je le regardais d’un air mauvais. Je n’aimais pas qu’on me touche sans mon accord, surtout un mec… mais je devais quand même avouer que ce n’était pas du tout désagréable… Je décidais de suivre quand même Mathéo au toilette, attendant qu’il ait fini sa petite affaire. Dès qu’il se retourna et qu’il me parla, je finis par l’embrasser. Evidemment Mathéo le prolongeait et c’est ce que j’attendais, allez savoir pourquoi, ce n’était pas dans mes habitudes de faire ça, mais là j’en avais envie. Je le pris ensuite par le jean avant de l’emmener dans l’une des cabines des toilettes, fermant la porte derrière moi avant d’embrasser de nouveau Mathéo, sentant ses mains se plaquer sur ma nuque, sur mon dos, mes fesses ce qui me donna un terrible frisson. Par la suite j’avais baissé son pantalon ainsi que son boxer, observant un peu son mini lui et de commencer ainsi les grands préliminaire. Je faisais des vas et vient avec ma bouche, tout doucement, râpant ma langue contre son sexe, caressant ses cuisses avec une infime tendresse. Une fois fini, je me redressais avant de l’embrasser, il prolongea une fois de plus tandis qu’il ouvrait mon pantalon que je sentis glisser le long de mes jambes. C’est lorsqu’il mit sa main dans mon boxer que j’eus un peu de mal, je n’étais pas très à l’aise quand il me caressa, mais vu son agilité à le faire, je me laissais vite aller, poussant un petit soupir d’aise. Mathéo finit par baisser mon boxer, caressant mes cuisses au passage, quand mon boxer vint dire bonjour à mon pantalon, que Mathéo finit par passer sa main sur mon engin avec douceur, je le regardais dans les yeux, un peu inquiet de ce qui allait se passer comme c’était ma première fois avec un garçon. Sauf que je ne pus le regarder longtemps, lui faire part de mes inquiétudes puisqu’il finit par échanger nos places, je me retrouvais contre le mur, sentant son sexe contre mes fesses ce qui me donna la chair de poule. Ses baisers dans ma nuque, ses caresses sur mon torse me fit gémir et quand il entra en moi je poussais un petit cri de douleur, je serrais un peu les poings, n’étant pas habitué, n’ayant jamais fait l’amour à un garçon, je devais reconnaitre que ca faisait un mal de chien au début. J’y demandais d’aller doucement par la suite, voyant qu’il ne bougeait pas, au moins il était prévoyant.

Quand il commença ses coups de rein, d’une douceur et d’une tendresse extrême, je ne pus m’empêcher de grimacer quand même au début, jusqu’à ce que la douleur fasse place au plaisir, surtout quand il mit sa main sur mon engin pour le caresser tandis que son autre main s’occupait de l’intérieur de mes cuisses. Je gémissais de plaisir tellement j’adorais ce qu’il me faisait, je caressais sa nuque, sa taille, ses fesses aussi, tentant de l’accompagner dans ses mouvements par la même occasion tellement je trouvais que cette expérience était vraiment agréable. Ses mordillements dans mon cou, me donnait encore plus envie, je sentais le plaisir montait en moi de plus en plus, que mes mains finirent par s’appuyer davantage sur ses fesses pour le sentir encore plus au profond de mon être. L’appel ne se fit pas attendre et l’assaut alla plus profond, ce qui me fit hurler de plaisir, m’en fichant si on nous entendant, tout ce qui comptait c’était mon plaisir actuellement, c’était si bon. Ca devait être aussi le cas de mon partenaire puisque je l’entendais crier, je n’avais même plus envie que ca s’arrête tellement tout était bon. Lorsqu’il se soulagea en moi, je ne pus même pas m’en empêcher que je fis de même, j’avais complètement jouie tellement il s’était débrouillé comme un dieu. Je posais mes mains sur les siennes en sentant qu’il avait passé ses bras autour de ma taille, sa tête sur mon épaule. J’avais un sourire sur les lèvres, il m’avait emmené au septième ciel, je n’aurais jamais pu imaginer une chose pareille. Lorsque Mathéo coupa enfin la silence, il finit par dire qu’il avait eu raison sur toute la ligne, là sa main atteignit une fois de plus mon sexe qu’il prit entre ses doigts, me le caressant et serrant doucement, ce qui me fit gémir à cet instant. Mais en l’entendant me dire que j’étais gay à 100%, je revins vite à la réalité et tentait de me dégager.

« T’es complètement con ! Lâche-moi tout de suite ! »

Je n’aimais pas qu’on me dise ça, je n’avais pas envie qu’on me le dise, c’était une erreur... une terrible et grosse erreur que je ne referais plus jamais, je n’étais pas gay… ce n’était pas possible.

*Aujourd’hui, mon patron eut la charmante idée de m’envoyer vendre un téléphone à la fac que j’avais fréquenté autrefois. Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi là ? Hormis des élèves tous aussi stupides les uns que les autres il n’y avait rien d’intéressant… Je sens que j’allais m’ennuyer à mourir… Mais au moins, j’allais revoir ce cher principal… Il ne pouvait pas avoir oublié ce que j’avais fait quand même… non ? J’allais bientôt le savoir de toute manière. Me voilà devant la fac, avec comme accompagnatrice, une pluie diluvienne. Génial… Et dire qu’il faisait si beau ce matin… Je sortis en trombe de la voiture et je me dirigeais en courant vers l’entrée du bahut. Beurk, je sentais le chien mouillé, j’ai horreur de ça ! J’entre pour arriver dans ce long couloir que je ne connais que trop bien et j’eus une agréable surprise. Un charmant jeune homme lavait les sols mais je m’en fichais, c’était son cul que je voulais, pas son métier. Il partit dans la cafétéria et je le rejoignis en peu de temps et nous fîmes l’amour pendant 10 minutes. Hmm, c’était génial même si je ne le reverrais jamais, j’avais juste envie de satisfaire mon envie du moment et je l’avais fait. J’avais même laissé un petit souvenir sur la table. Les élèves allaient être dégoutés en voyant ça et je me mis à sourire à cette idée. Bon, soyons sérieux, à la base, j’étais là pour vendre un téléphone pas pour baiser quoi que joindre l’utile à l’agréable ça fait toujours du bien non ? Une fois habillé, je sortis de la cafeteria et je me rendis dans la première classe venue où je découvris quelque chose d’intéressant. Eux jeunes garçons se parlaient, celui de droite prenait pour argent comptant tout ce que son camarade lui disait et le second, quant à lui, eh bien… Je ne sais pas… J’étais indécis à son sujet. Si le premier semblait à 300% gay et fier de l’être, celui que le professeur désigna pour m’accompagner chez le directeur, n’en savait absolument rien ou alors, il était un excellent menteur… Je pencherais plutôt pour cette solution. Nous partîmes donc tous les deux et en cours de route, je lui demandais si ce n’était pas lui qui avait été un temps avec Sulpicia. Apparemment oui, j’avais vu juste ; ainsi donc c’était lui Luke, le gars dont me parlait Sulpicia. J’eus un sourire amusé*

- Elle a une grande estime pour toi aussi tu sais. Je crois que je ne l’avais jamais vu parler d’un mec aussi longtemps. C’était même la première fois. D’habitude, elle m’en parle 5 minutes et le sujet ne revient plus dans la conversation… Toi par contre, tu as fait exception à la règle

*Je me souviens encore du weekend que j’avais passé chez elle. La semaine dernière en sortant du boulot, quelqu’un l’avait agressé et heureusement, il ne s’était rien passé… elle avait juste eu la plus grande trouille de sa vie. 5 minutes plus tard alors que d’habitude, je mets 20 minutes pour aller la voir, j’arrivais chez elle et j’avais fini par la trainer avec moi au Babylon et à ma plus grande joie, nous sommes tombés sur son agresseur. Il a fini aux urgences, la gueule en sang. On ne s’attaque pas à Sulpicia sans en payer le prix avec intérêt plus tard. Je conservais mon sourire, je voyais que ça l’énervait alors autant jouer un peu non ? Je finis par être amusé de sa réaction… encore*

- J’ai toujours aimé les gens qui font preuve d’une très grande politesse. Je trouve ça fascinant, tu ne peux pas savoir à quel point. Très bien puisque tu insistes, si tu veux te cacher la vérité c’est ton problème après tout, on en reparlera quand tu seras sorti du placard… ou que quelqu’un t’y aides

*Dis-je amusé. Oh qu’il se rassure, ce n’est pas moi qui allait dévoiler son secret. Je sais ce que c’est d’être gay dans cette fac, ce n’est pas tous les jours faciles mais s’il avait un fort caractère, en espérant un peu plus que son charmant vocabulaire, il pourrait se protéger des moqueries et autre. Mais si ce n’était pas le cas, il allait se faire bouffer à coup sûr et ses 3 années ici seraient les pires de son existence… Alors, il avait intérêt à se bouger les fesses s’il ne voulait pas souffrir inutilement. Il était passé devant moi et une idée me vient alors. Je l’appelais et il se retournait et avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit, je le plaquais au mur et le l’embrassais, sans pour autant le retenir contre son gré. Il pouvait partir mais il ne le fit pas, bien au contraire, il prolongeait mon baiser. Pour un hétéro, il agissait comme un gay. Je le regardais, amusé*

- Non, je n’ai pas envie d’avoir quelqu’un d’autre. Je m’amuse très bien avec toi

*Et nous continuâmes jusqu’au bureau du directeur. Ah mon cher directeur… Ça faisait un moment que je ne l’avais pas vu celui-là mais qu’importe, la rencontre serait pour bientôt et ça allait être très amusant. Bien alors puisqu’il n’était pas gay, il ne verrait aucun inconvénient à ce que j’aille voir son collègue de classe n’est-ce pas ? J’observais sa réaction et ça me fit sourire, pour quelqu’un d’hétéro, il avait des réactions particulières. Il me gifla avant de me traiter de sale con et je lui répondis que j’en étais fier. Je préférais être un sale con qui s’assume plutôt qu’un jeune écervelé qui croit haut et fort être hétéro alors qu’il ne l’était absolument pas… C’était ça le plus amusant dans l’histoire. Nous voilà enfin arrivés… Dommage, je m’amusais bien moi*

- Dommage, la récréation a été plutôt courte

*Mais avant de rentrer vendre mon produit au proviseur, j’avais une envie pressante. Alors après avoir mis une main aux fesses à Luke et un clin d’œil avec un sourire amusé, j’entrais dans les toilettes pour soulager mon envie. Depuis le temps que je devais y aller, ça faisait du bien. Je finis de me soulager et après m’être lavé les mains, je me retournais et je fis face à Luke. Tiens ? Lui aussi il avait envie de pisser ? C’est ce que je lui demandais mais il me répondit qu’il avait un autre style d’envie. Et c’est à partir de là que le jeu me plut énormément. Il me prit par le pantalon et m’entraina dans les toilettes avec lui et il referma le loquet derrière nous. Hmm, rien que ça, ça me plaisait déjà beaucoup. Je le laissais me plaquer contre la paroi et il entreprit d’ouvrir mon pantalon et de faire tomber mon boxer. Je le regardais faire sans broncher et quand il eut fini d’observer ma sucette et qu’il commença sa gâterie, je ne pus m’empêcher de reposer ma tête contre la paroi et je fermais les yeux histoire de ressentir un peu plus les sensations qu’il me procurait. Pour quelqu’un qui n’était pas gay soi-disant, il s’y prenait plutôt bien et le pire, c’est qu’il arrivait à me faire frissonner ce petit con. Je posais mes mains sur sa nuque, la lui caressant au passage et je me retenais aussi d’exploser en lui. Je ne crois pas qu’il apprécierait pour sa première fois d’avaler cette petite substance blanchâtre qui venait souvent quand nous étions excités… comme pour moi en cet instant avec ce qu’il me faisait. Il finit par se relever et il m’embrassa sauvagement. Je lui rendis son baiser de la même manière et je commençais à le déshabiller, lentement, doucement, profitant de caresser la moindre parcelle de son corps au passage. Je lui fis tomber son pantalon sur ses chevilles et je caressais son entrejambe doucement. Je le sentais se braquer mais il s’y ferait, je le savais. Je lui fis subir la même chose avec son boxer et nous étions enfin nus tous les deux… et je devais bien avouer que pour un gamin, il était plutôt bien constitué… sur tous les niveaux. Je finis par échanger nos places et je le plaquais contre le mur sans le posséder pour le moment mais je continuais mes caresses sur son torse, son sexe et c’est quand il fut complètement détendu que j’entrais en lui, assez brutalement je devais l’admettre mais n’était-ce pas plus agréable de cette manière ? Une fois en lui, je ne commençais pas pour autant, je le laissais s’habituer à ma présence en lui et c’est là qu’il me demanda si je pouvais y aller doucement… si c’est ce qu’il voulait, je pouvais bien lui accorder ce petit plaisir*

*Je commençais alors mes va et viens de manière tendre et doux, je l’entendais d’abord gémir de douleur, c’est vrai que la première n’est jamais des plus agréable mais il allait vite oublier la douleur, je parlais par expérience. Et j’avais raison, il finit par gémir de plaisir et j’en faisais tout autant en sentant ses caresses sur mon corps et même sur mes fesses sur lesquelles il appuyait doucement pour que je le possède un peu plus. Cette situation m’amusait, j’avais déjà couché avec des hétéros mais de vrais hétéros, ceux qui ne savaient pas résister à mon charme même s’ils le voulaient mais là, en cet instant, je n’avais pas de doute. Luke était gay, à 300 % même sauf que c’était une tête de mule d’après ce que j’ai pu voir et jamais il ne le reconnaitrait qu’il aimait les hommes. Dommage, je suis certain qu’il pourrait mettre à genoux des centaines d’hommes s’il le voulait vraiment. Après, peut-être avait-il déjà un homme en tête et qu’il cherchait les moyens de le faire mettre à genoux devant lui… Cette pensée me fit gémir de plaisir et accentuer mes coups de rein. J’adorais baiser, c’était un fait, je ne pouvais pas le nier, j’étais presque fait pour ça mais peut-être faudrait-il que je change un jour ? Non ? Non ! Hors de question. J’aimais ma vie comme elle était et ça m’étonnerait que quelqu’un réussisse un jour à capturer ce qui me sert de cœur. C’était impossible. Je continuais encore mes assauts en lui et après quelques minutes à gémir de plaisir et à le couvrir de baisers et de tendres caresses, je finis par me soulager en lui dans un soupir de plaisir. J’avais adoré ce moment si bien que je ne m’étais pas encore retiré de ses fesses. Je voulais profiter encore un peu. Je passais mes bras autour de lui et je le caressais doucement. Je sentis ses mains sur mes bras et ça me fit sourire. C’est alors que je m’approchais de son oreille tout en glissant ma main vers son sexe que je caressais tendrement avant de le serrer doucement entre mes doigts et de lui dire que j’avais raison sur toute la ligne. Il reprit ses esprits et tenta de se dégager de mon étreinte. Ça fit sourire, il se débattait mais je ne bougeais pas pour autant*

- Tu es vraiment exaspérant avec tes changements d’humeur

*Je me retirais de lui sauf qu’avant de le laisser partir, je le retournais face à moi et même s’il ne voulait pas, je l’embrassais passionnément avant de le regarder dans les yeux tout en le maintenant*

- Tu ne peux plus le nier maintenant Luke. Tout ce qu’il s’est passé aujourd’hui est arrivé parce que tu le voulais au fond de toi. Tu es gay… à 300 % même plus que ça, tes réactions ne trompent personne. Tu es jaloux, tu es sur la défensive dès qu’on te dit ce que tu ne veux pas entendre… Tu as tous les prérequis pour être un gay exemplaire. Tu sais faire des pipes excellentes et, à première vue, tu aimes aussi qu’on s’occupe de tes charmantes fesses *Dis-je en plaquant ma main sur son sexe que je m’amusais à caresser* Et maintenant, tu ne peux plus faire machine arrière, tu as couché avec un homme et tu as aimé ça… Même si tu le désires ardemment, tu ne pourras jamais oublier ce que nous venons de faire… de ton plein gré qui plus est. Si ça te fait plaisir, tu peux même coucher avec autant de femmes qu’il te plaira mais tu reviendras toujours à tes premières amours, à ce que tu aimes vraiment… Baiser avec un mec. Arrête de te combattre Luke et accepte le fait que tu sois gay une bonne fois pour toute

*Je le lâchais enfin, il était libre de partir*

- Maintenant casse-toi et retourne en cours

*Dis-je sèchement tandis que je me rhabillais. Après tout, j’avais encore une vente à faire, ce petit moment avait été parfait mais il faisait déjà parti du passé pour moi*

J’aurais préféré rester en cours en fin de compte, au moins j’aurais été plus à l’aise avec Nick qu’avec Mathéo, je ne sais pas… je le trouvais bizarre, il avait une façon de faire qui ne me plaisait pas du tout. Je parlais quand même avec lui sur Sulpicia, mais je ne sais pas… Il finit par me dire qu’elle avait aussi une grande estime pour moi, qu’il n’avait jamais Sulpi parler d’un mec aussi longtemps, ce qui me fit sourire, assez touché de savoir qu’elle parlait de moi, preuve que même si nous n’étions plus ensemble, notre amitié restait toujours aussi intacte. Sulpicia restait quand même quelqu’un d’adorable et pendant la période ou tous les deux avions été ensemble, j’avais été le plus heureux des hommes, mon père avait beau être comme à son habitude, à me frapper, à me crier dessus même, je m’en étais toujours foutu quand j’étais avec Sulpi. Evidemment parfois j’avais mal, mais je lui faisais croire que c’était à cause de l’entrainement de football que je me retrouvais dans cet état, ce qui n’était pas le cas. Sauf que je m’étais toujours dit que lui en parler, irait aller jusqu’à avoir des ennuis avec mon père et je n’en avais pas envie. J’avais toujours eu l’espoir qu’il change mais ca n’avait jamais été le cas.

« Content de savoir que je lui ai fait bonne impression, on a vécu une belle histoire tous les deux, je suis d’ailleurs content que nous sommes resté ami. »

Par la suite Mathéo commençait vraiment à m’énerver, il voulait absolument dire que j’avoue que j’étais gay… ce n’était pas mon cas, je n’en avais pas envie ! J’étais hétéro et je voulais seulement vivre tranquillement comme tout adolescent de mon âge, c’était trop demander peut être ? Il fallait croire que non puisque lui me prenait la tête avec ça. Je levais les yeux au ciel, assez énervé.

« C’est ça ouai… »

Je continuais donc ma route, jusqu’à ce qu’il m’appelle et lorsque je me retournais, je ne m’étais pas douté un seul instant qu’il m’aurait embrassé, que j’aurais même aimé son baisé. Je prolongeais tout doucement, jusqu’à ce que j’arrête et que je le repousse, il n’avait pas envie de me laisser, il s’amusait bien avec toi et je fronçais les sourcils.

« Fais gaffe à ce que tu veux… je pourrais très bien parler à Sulpicia de tes agissements. Je doute qu’elle apprécie ce genre de chose. »

Je l’emmenais ensuite au bureau du directeur, content de voir que j’allais être débarrassé de lui, même s’il ne pensait pas du tout la même chose, je n’en avais rien à faire et du coup, lorsqu’il parti au toilette, après m’avoir touché les fesses, j’allais repartir dans ma classe mais… je fus prise d’une envie soudaine d’un coup. J’allais donc dans les toilettes avec lui, l’emmenant dans la cabinet pour l’embrasser. Je baissais son pantalon, attaqua les préliminaires sur son entrejambe avec douceur et sensualité, lui procurant ainsi pas mal de plaisir, sentant son membre grossir de plus en plus dans ma bouche. Je finis par le lâcher afin de l’embrasser par la suite, il enleva mes vêtements, me caressa, au début j’eus un peu de mal mais je me laissais faire appréciant ce qu’il faisait. Je finis dos à lui tandis qu’il collait son membre contre moi, il me caressa un peu partout, je me sentais tellement bien que je me laissais allé et quand il entra en moi je poussais un cri de douleur, ca faisait mal, mais il m’avait promis d’y aller doucement alors je lui faisais confiance. Je gémissais un peu de douleur pendant quelques minutes, avant d’y prendre du plaisir, passant mes mains sur sa peau, allant même jusqu’à appuyer sur ses fesses pour éprouver plus de plaisir. Il accentua le coup d’ailleurs et je pourrais un hurlement de plaisir, me sentant complètement en extase, jusqu’à ce qu’il se lâche en moi tout allait pour le mieux, je me sentais tellement bien. Je ne bougeais pas, restant dans ses bras. Lorsqu’il me parla, mon sentiment de bienêtre s’arrêta et je voulais me dégager sauf que je n’y arrivais pas, je me faisais plus mal qu’autre chose. Mathéo finit par dire que j’étais exaspérant avec mes changements d’humeur mais autant dire que lui était chiant de me faire avouer ce que je ne voulais pas être ! Il se retira de moi, me retourna en m’embrassant, je tentais de me débattre, je n’avais pas envie… Mais il me tenait bien. Il m’expliqua tout un tas de chose et je le regardais, un œil assez mauvais tellement je lui en voulais. Il avait gâché un bon moment… Lorsqu’il passa sa main sur mon sexe, je me mordais la lèvre inférieure. Il voulait que j’accepte le fait que j’étais gay, sauf qu’il n’avait pas compris ma situation, je ne voulais pas être gay, je voulais une vie normale. Je le regardais dans les yeux alors qu’il me lâchait, me disant de me casser et retourner en cours, en plus il me donnait des ordres ? Je n’avais d’ordre à recevoir de personne ! Surtout d’un con comme lui ! Je remis mon pantalon assez précipitamment avant de lui en foutre une.

« Tu n’es qu’un sale crétin ! Je fais ce que je veux de ma vie, tu n’as pas à me dire ce que je dois faire. Ne m’approche plus jamais sinon tu risques de le regretter ! »

Je partais donc des toilettes, retournant en cours, avec une envie de pleurer, je me retenais et m’arrêtais dans le couloir un instant pour souffler un peu, reprendre une attitude normale. La cloche sonna et je vis au loin les élèves sortir de leurs cours, je me rendis à ma salle tandis que Nick sortait avec mes affaires. J’eus un sourire triste en le voyant.

« Merci beaucoup d’avoir pensé à mes affaires Nick. J’aurais préféré rester en cours, c’était plus intéressant. »

*Encore une journée qui s’annonçait bizarre. Il était 10 heures et j’étais devant la fac de Pittsburgh. Pourquoi me diriez-vous ? Eh bien tout simplement parce que mon patron a des idées bizarres à tout moment… et encore une fois, c’est tombé sur ma pomme. Il voulait absolument que je vende un téléphone au directeur de ce bahut… Pourquoi pas mais j’avais d’autres choses à faire. J’avais 2 pubs à finir pour le lendemain, il semblait l’oublier. Bien entendu je lui avais dit que je ne pouvais pas, qu’il fallait qu’il envoie quelqu’un d’autre à ma place mais il ne semblait pas le vouloir. Il m’avait dit que j’étais le seul qualifié pour ce boulot mais que, même si je réussissais la vente, ça ne changeait rien au fait que demain je devais lui rendre mes deux pubs que je lui devais. Génial, comme si je n’avais pas encore assez de pression sur les épaules. Toute affaire cessante, bien obligé en même temps, je me rendis donc à la fac bien décidé à effectuer et gagner cette vente… comme toujours*

*En entrant, je fus surpris de voir que tout était comme dans mes souvenirs. Rien n’avait changé. Même casiers bien alignés contre les murs, même plafond toujours aussi pourri, même couleur au mur… tout à l’identique en fin de compte. Je m’aventurais dans les couloirs jusqu’à tomber sur un charmant jeune homme, celui qui entretenait les locaux. Hmm, il était plutôt pas mal et quand il entra dans la cafeteria pour nettoyer les sols, je le rejoignis et je lui offrais une chose beaucoup plus amusante… Une bonne baise. Quoi de mieux que ça dans la vie n’est-ce pas ? J’y ai pris mon pied, je ne peux pas le nier mais il fallait quand même que je trouve le directeur et pour m’y aider, j’entrais dans la première classe que je trouvais. Je saluais distraitement le professeur qui semblait me reconnaitre. Je levais juste les yeux au ciel quand il m’appelait « Matt ». Hmm, je lui rappelais que c’était Mathéo et pas Matt, je détestais les surnoms et que ça soit un professeur, un ami ou même la famille, je ne me privais pas pour les remettre à leur place quand l’envie m’en prenait. Il n’y a que Sulpicia qui peut se le permettre mais jusqu’à présent, elle ne l’a jamais fait… enfin, sauf quand elle veut me taquiner un peu mais venant d’elle, ça me faisait sourire, rien de plus*

*Je regardais les élèves présents. Aux premiers rangs, il y avait les intellos de service. Je n’y prêtais pas des plus attentions. Ensuite, il y avait 3 filles, de vrais bimbos qui se trouvaient les plus belles… Vu comment elles s’habillaient, j’avais plutôt l’impression de voir 3 putes en face de moi que 3 jeunes adolescentes… Enfin, l’une d’elle me regardait avec un regard d’allumeuse et je ne pus qu’arquer un sourcil… Oui bien entendu, si ça l’amusait de me regarder qu’elle le fasse, mais la drague était à exclure… J’aimais les hommes moi, pas les putes hmm pardon, les jeunes adolescentes en mal d’amour. Vers le fond de la salle, je remarquais deux garçons qui semblaient en grande discussion, tous les deux étaient plutôt charmants, un vrai régal pour les yeux. Ce qui me sautait aux yeux surtout, c’était que l’un assumait parfaitement ce qu’il était, et ça me fit sourire amusé… tandis que l’autre était beaucoup plus réservé. Si ces deux-là ne finissaient pas ensembles, je ne m’y connaissais vraiment pas ! Le prof interpella le garçon réservé et ça m’arrangeait… Il ne m’était pas inconnu et j’avais quelques questions à lui poser. Ce que je fis d’ailleurs une fois dehors et, comme je m’en doutais, il n’était pas du tout à l’aise avec mes questions*

- Si ce n’est pas indiscret pourquoi avez-vous rompu ?

*Puis même si ça l’était je m’en fichais, je voulais vraiment avoir son avis. Puis je lui demandais aussi s’il n’était pas gay parce qu’il agissait comme un véritable homo et c’était amusant. Il me soutenait le contraire mais j’étais persuadé que si, sinon il ne semblerait pas sur la défensive. Il me rétorquait que non qu’il était à 100 % hétéro mais il me laissait perplexe. Il reprit sa marche et j’eus une petite idée. Je l’appelais et quand il se retourna, je le plaquais contre le mur en l’embrassant mais je ne le retenais pas. Il me laissa faire et prolonge même mon baiser. Hmm si ça ce n’était pas un signe, je ne m’y connaissais pas. Je le regardais amusé*

- Tu ne tiendras pas un mois ici si tu ne changes pas d’attitude et si tu n’acceptes pas ce que tu es. Tu vas te faire bouffer en moins de 10 minutes et tes 3 années de fac vont être les plus horribles de ta vie

*J’en savais quelque chose. Ce n’était pas arrivé à moi mais à mon meilleur ami. Il n’avait pas accepté tout de suite le fait qu’il soit gay et pourtant, je l’avais mis en garde lui aussi et ce que je craignais été arrivé. Il s’était fait bouffer par d’autres élèves, je ne l’avais jamais vu aussi abattu, c’était difficile à accepter. J’avais même voulu dire ma façon de penser aux abrutis qu’il l’avait mentalement brisé mais il n’avait pas voulu, il voulait se débrouiller seul. Bon bien entendu, il ne savait pas que j’avais quand même été les voir malgré sa réticence et je leur avais, légèrement, cassé la figure. Nicolas a été tranquille pendant ses 3 années après et il s’est affirmé. Maintenant, il se fiche des autres mais, comme tous les gays, enfin certains tout du moins, il cherche un compagnon avec qui il passerait le reste de sa vie… Ça me donnait juste envie de vomir, je ne voyais pas pourquoi tout le monde, enfin les gays, voulait faire comme les hétéros… Le mariage ça ne sert à rien, hormis souffrir. Enfin, ce n’était que mon avis après tout. Je haussais un sourcil, avec un petit air amusé*

- Tu crois que tu me fais peur ? Je connais Sulpicia depuis bien plus longtemps que toi. Nous nous sommes déjà fâchés pour diverses raisons et ce n’est pas parce que je dis la vérité sur un de ses anciens amants qu’elle m’en tiendra rigueur. Toi par contre… Je ne sais pas comment elle prendra le fait que tu sois sortie avec elle alors que tu sembles aimer les hommes

*Je sais, je pouvais être un crétin quand je le voulais mais quand j’avais un gay qui ne s’assumait pas devant moi, je ne pouvais pas m’en empêcher, il fallait que je le lui fasse comprendre et ce, par n’importe quel moyen. Nous voilà enfin devant le bureau du proviseur. Bon, c’était dommage le chemin m’avait semblait trop rapide mais Luke, lui, semblait soulagé. Je me dirigeais vers les toilettes après lui avoir mis une main aux fesses et je partis pisser tranquillement. Une fois fini, je me lavais les mains et en me retournant, je tombais nez à nez avec Luke. Je le regardais en souriant, et je finis par lui demander si lui aussi avait envie de faire pipi. Il me répondit qu’il avait une autre envie en tête et sur ces mots, il m’entraîna dans les toilettes et me plaqua contre la paroi. La fraicheur du mur me fit doucement frissonner et ça me fit du bien. Luke commença à descendre mon pantalon puis mon boxer et il entreprit de me faire une petite gâterie. Il n’y a pas de doutes, ce gamin était doué… J’étais certain qu’il arriverait à soumettre n’importe quel mec à ses quatre volontés enfin s’il se décidait un jour à faire son coming out. Il s’éclata sur mon sexe pendant quelques minutes et il finit par se relever pour m’embrasser et c’est à ce moment que j’échangeais nos rôles et je le plaquais contre le mur après l’avoir débarrassé de son pantalon et de son boxer. Je me collais à lui sans pour autant le posséder, j’attendais qu’il soit un peu plus décontracté et quand il le fut, après diverses caresses sur son torse et son sexe, je le pénétrais sans ménagement. Il poussa un cri de douleur mais je ne faisais rien, je le laissais se faire à ma présence et il me demanda d’y aller doucement. Très bien j’irais doucement puisqu’il y tenait. Je commençais alors mes mouvements de bassin en le tenant par la taille. Pour une première fois, ce n’était pas la peine qu’il ait mal au dos. Il aura déjà assez mal aux fesses pendant quelques jours alors autant lui épargner d’autres douleurs inutiles. Je le sentis appuyer sur mes fesses et ça me fit sourire, je secouais doucement la tête, amusé avant de l’embrasser dans sa nuque tout en accentuant mes coups de rein. Je m’amusais à balader mes mains sur son corps avant de me diriger plein sud vers son sexe que je m’amusais à caresser histoire de lui donner plus de sensation de plaisir et il semblait en avoir vu comment il gémissait. Bon à ce niveau-là, je n’avais rien à dire, je n’étais pas mieux que lui. Nous n’étions pas vraiment discrets, il fallait espérer que personne n’entre dans les toilettes des mecs pendant cette petite récréation. Enfin, moi, je m’en foutais, ce n’est pas qui aurait des ennuis après pour avoir été surpris avec un mec en train de baiser dans les toilettes. Ce n’était pas comme si je ne l’avais pas fait dans ma jeunesse. Je m’éclatais encore quelques minutes, de longues minutes d’intenses plaisirs mais je ne pus me retenir plus longtemps et je me soulageais en lui en soupirant de plaisir. Je posais ma tête sur son épaule droite et je lui caressais doucement son torse dans des gestes tendres. Pourtant, malgré ce petit moment agréable, je ne pus m’empêcher de le rompre et de lui dire, une nouvelle fois, ma façon de penser. Je lui disais que maintenant il ne pouvait plus le nier, il était gay du fait qu’il venait de coucher avec un mec et qu’il avait adoré ça… Bien entendu, je me doutais que ça ne lui plairait pas mais il allait devoir s’y faire. Il y repenserait tout au long de sa vie. Je le lâchais enfin et je lui dis de se barrer et de retourner en cours. Il semblait en colère mais ça ne m’atteignait pas plus que ça. Il m’en colla une, la deuxième de la journée, mais hormis me faire sortir de mes gongs, sa réaction m’amusait*

- Je ne fais que dire la vérité Luke ; ce n’est pas parce que tu es gay que ta vie ne sera pas normale. Tu aimeras les hommes oui et alors ? Quelle différence ça fait ? Dis-moi où est le mal ? Dis-moi quel est le problème à être gay ? Parce que franchement je ne le vois pas

*Il finit de se rhabiller et partit en cours. Je n’allais pas non plus le prendre avec des pincettes parce qu’il avait peur d’être qui il est réellement. Je ne m’appellerais plus Mathéo sinon… Le mec qui brise les cœurs plus vite qu’il ne les capture. Je finis de m’habiller et je vais voir le proviseur pour tenter d’effectuer cette maudite vente*

Nick M. Sanders

*C’était sympa d’être en cours avec Luke. Certes, notre amitié avait commencé un peu bizarrement mais j’étais content de l’avoir rencontré à la rentrée. Je ne regrettais rien, Luke était vraiment sympa. Il lui arrivait même de me donner des cours à la fac quand on avait des heures à ne rien faire… parce qu’honnêtement, les études et moi ça fait deux et les cours de maths… je n’y comprends quasiment rien. Je déteste cette matière et Luke semble s’y plaire comme un poisson dans l’eau. Ça paraissait tellement facile quand c’était lui qui m’expliquait ! Preuve en est des résultats de la dernière interro, j’avais eu 15 alors que d’habitude, je ne dépasse même pas le 8… J’étais fier de moi, Luke aussi et mon père encore plus ! Je crois que pour un peu, il l’aurait encadré cette note*

*Justement, là, nous étions en cours de maths mais je n’écoutais pas vraiment. Non, j’étais plus occupé à écouter ce que Luke me disait plutôt que le cours. De toute façon, ce n’était pas comme si, j’allais m’y perdre puis Luke pourrait toujours me réexpliquer plus tard, il me l’avait promis et moi, dès que je peux éviter un cours de maths avec ce prof, je ne disais pas non. Tout d’un coup, la porte s’ouvre et un homme entre. Hmm, il ne faisait pas parti du bahut lui ou alors c’était un nouveau venu. Comme par hasard, le prof choisit Luke pour emmener le nouveau venu dans le bureau du proviseur et j’eus une mine boudeuse. Il ne pouvait pas choisir quelqu’un d’autre que Luke sérieusement ? Je regarde Luke partir puis j’essaie de suivre le cours mais sans succès. Le cours parait durer une éternité sans Luke et la cloche sonne enfin. Je range mes affaires puis celles de Luke après avoir noté les devoirs sur son agenda et le mien, malheureusement, et je sors. Je vois Luke arriver mais il fait une drôle de tête ; il ne semble pas au mieux de sa forme. Je le regarde intrigué*

- Je t’en prie, il n’y a pas de quoi mais… tout va bien ? Tu es tout blanc… On dirait que tu as vu un fantôme…

*Dis-je en lui donnant son sac. Bien entendu, s’il ne voulait pas en parler, je ne l’obligeais à rien mais il m’inquiétait un peu en cet instant. S’était-il passé quelque chose entre le mec et lui tout à l’heure ? Je sais la curiosité est un vilain défaut mais je n’aime pas voir Luke aussi triste… Ça me fait mal au cœur de le voir ainsi*

Je regardais Mathéo alors qu’il me demandait pourquoi nous avions rompu, Sulpicia et moi, j’hésitais à lui en parler… après tout je ne le connaissais pas du tout et si Sulpicia ne lui en avait pas parlé, c’est qu’elle n’en avait pas voulu, à moins qu’elle n’ait pas éprouvé une grande importance de lui dire. Je décidais quand même de lui répondre, n’ayant rien à me reprocher de toute façon.

« A cause de la distance, elle a 1 an de plus que moi et ce n’était pas gérable du tout quand elle a quitté le lycée, on a préféré se quitter en bons amis, plutôt que de souffrir inutilement, ce qui a surement été le cas quand même. Ma dernière année sans elle a été catastrophique au lycée. »

Pour cause, je m’ennuyais, sans elle ce n’était plus pareil, de plus, le bal de fin d’année avait été assez peu bon en souvenir, j’aurais préféré tout oublier d’ailleurs de cet instant là, me prendre une gifle par sa cavalière tout ca parce que j’avais regardé quelqu’un d’autre… un autre homme. C’était humiliant, surtout pour un joueur comme moi. Enfin, là j’étais content, personne ne me connaissait puis j’avais encore ma sœur avec moi, il y avait encore le problème de mon père mais ca je pouvais gérer… du moins, pour le moment, je verrais bien comment ca se passera l’avenir même si j’avais hâte d’atteindre enfin mes 21 ans pour pouvoir partir, vivre ma vie. Quoique j’aurais pu prendre une université loin d’ici mais… je savais qu’il ne m’aurait pas laissé faire. Par la suite Mathéo m’avait appelé et lorsque je m’étais retourné, il m’avait embrassé. A la fin j’avais fini par lui donner une gifle. Je voulais qu’il me laisse tranquille à la fin ! Mais il ne me lâchait pas. Je lui lançais un regard plein d’éclair, signe de mon mécontentement. Me faire bouffer ? Je ne voyais pas pourquoi parce que j’étais un garçon comme tout le monde, je n’étais pas gay ! Il en était hors de question !

« Et alors ? Je n’ai rien à me reprocher, je ne suis pas gay, tu t’es gouré de mec, fous moi la paix tu me fatigues… »

J’écoutais ensuite ce que me disait Mathéo et je le plaquais contre le mur, il commençait vraiment à m’agacer la… qu’il raconte n’importe quoi à Sulpicia et c’est sa tête que j’arrachais. D’habitude je n’étais pas comme ça, j’étais calme, doux, mais là je ne sais pas, je sortais complètement de mes gongs ! Je ne savais pas pourquoi.

« Tu peux dire ce que tu veux, ton petit numéro ne marche pas… trouve toi une autre victime Mathéo, parce que je n’hésiterais pas à parler de tout ça au flic, ça devient limite du harcèlement ce que tu me fais… »

Je n’aimais pas ça pi je voulais pas de problème moi, mais là je n’aimais pas la façon qu’il avait de faire. Lorsque j’arrivais enfin devant le bureau du proviseur, je fus enfin content mais… après réflexion je le rejoins au toilette, l’entraine dans une cabine, le déshabille et je lui fais une jolie petite chose pas catholique du tout. Lorsque j’eus fini, il échangea nos rôles, me mettant contre le mur, lui derrière moi, je sentais son sexe contre mes fesses et un frisson me parcouru dans tout le corps. Il me caressait pour me détendre, c’était ma première fois avec un garçon et j’avais un peu mais là j’étais bien et il me commença à me pénétrer, j’eus mal au début et il me laissa m’habituer doucement, me tenant la taille alors qu’il faisait de petit mouvement non brusque. Je commençais à y prendre du plaisir maintenant et je pourrais plusieurs petits gémissements, allant même jusqu’à poser une main sur ses fesses pour accentuer sa pénétration, je voulais qu’il aille plus loin, plus fort, je voulais le sentir, je voulais simplement me sentir bien encore plus. Il m’embrassa dans le cou et accéléra la cadence, je me mis à crier de plaisir, surtout en sentant ses caresses sur mon sexe, j’adorais ce qu’il me faisait, j’en voulais encore plus et quand il se soulagea en moi je mis légèrement ma tête en arrière, appréciant tout ça… jusqu’à ce qu’il le gâche, une fois de plus. Je me mis en colère, lui en mis même une quand il me dit de partir et retourner en cour. Je remettais mes vêtements.

« Tu sais quoi Mathéo… oublis moi d’accord, je ne veux plus rien avoir à faire avec toi. Fais ce que tu as à faire ici et va t’en, laisse-moi tranquille ok ? »

J’avais lâché ça d’une façon agressive avant de partir des toilettes, me rendant à mon cour sauf que c’était fini, je soupirais. Nick finit par sortir et je pris mon sac, le remerciant de me l’avoir rendu et je regardais ensuite mon camarade à sa question. Je me retenais de pleurer, essayant d’être fort. Je me sentais tellement mal.

« Je… je me sens pas très bien, j’ai envie de… il me faut juste un peu d’air. Tu m’accompagnes dans la cour ? »

Un peu d’air me ferait le plus grand bien, ca et un peu d’eau. J’avais vraiment du mal à croire ce que je venais de faire, j’avais embrassé un mec, je l’avais laissé me rentrer dans les fesses et me faire l’amour… Quel genre de personne censé faisait ça ? Dites-moi ! Je finis par poser une main sur le mur, pour me retenir, j’avais vraiment mal aux fesses en cet instant alors que tout à l’heure tout n’était que plaisir…